Archives de la catégorie ‘La politique de la ville’
Manifestation devant l'Inspection d'Académie pour la défense de l'école publique avec les élu(e)s, les parent(e)s d'élèves et les enseignants de Nanterre et de tout le département du 92 pour protester contre les suppressions de postes et de classes.
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Plus de 200 personnes, parents, prof, syndicats, élus étaient présents devant la préfecture de Nanterre pour défendre l’école de la réussite. L’évidente suppression de l’Education prioritaire aura des répercussions terribles pour les enfants de Nanterre et d’ailleurs.
Le gouvernement poursuit son entreprise d'instauration d'une école à plusieurs vitesses. Il veut supprimer à la rentrée 2011, 16 000 postes d'enseignants. Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs !
Le rectorat veut reprendre 71 postes dans le département des Hauts de Seine, dans les écoles maternelles et élémentaires, environ 120 postes dans le second degré.
Cela pourrait signifier :
- La hausse des effectifs par classe
- La fermeture de classe
- La diminution des décharges de direction
- La disparition des classes de Toute Petite Section
- La disparition des postes de RASED (Réseau d’Aide aux Enfants en Difficulté)
- Le non remplacement des enseignants absents (disparition des ZIL)
Apres discussion avec l’ensemble des organisations la mobilisation va continuer…
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Après l'annonce il y a quelques jours d'une nouvelle vague de suppressions de postes dans l’Education nationale, l’Inspection Académique des Hauts-de-Seine vient de décider de reporter la date du Comité Technique Paritaire Départemental. Il devait se tenir avant les vacances de février, mais au vu de ce qui doit y être annoncé, certains ont jugé que cela pouvait influer sur les élections cantonales.
Et pour cause ! Réduction de 493 postes à la rentrée 2011 dans l’Académie de Versailles et de 122 postes dans les Hauts-de-Seine, remise en cause sans précédent de l'éducation prioritaire (les collèges en REP/ZEP passeront de 38 à 5 dans les Hauts-de-Seine !) et remise en question des décharges de directeurs dans les Réseaux de Réussite Scolaire.
« C’est une nouvelle saignée dans l’Education, ces suppressions drastiques qui s'ajoutent à celles des années précédentes, vont concerner toutes les écoles et les collèges, tout particulièrement les établissements en géographie prioritaire ainsi que les décharges des directeurs dans ces zones. Ainsi, un directeur qui pouvait prendre sur son temps de décharge pour aider un enfant en difficulté ne le pourra plus, au détriment de l'enfant concerné mais également de la classe dans son ensemble » dénonce Pascal Buchet, 1er responsable fédéral du Parti Socialiste des Hauts-de-Seine. « Cela montre une fois de plus l'abandon par l’UMP de l'Ecole de la République et notamment de l’Education prioritaire. C'est un nouveau coup porté à l'avenir de nos enfants. »
Les socialistes des Hauts-de-Seine demandent des éclairages dès maintenant sur la prochaine rentrée scolaire dans notre département, les électeurs en mars prochain, doivent pouvoir voter en toute connaissance de cause, « ils doivent décider s'ils souhaitent de cette école que nous propose le Gouvernement pour la France qui reproduit et accentue les inégalités entre les enfants du fait de ces suppressions massives et constantes. ! » déclare Pascal Buchet.
Le responsable des socialistes a donc écrit à l'Inspecteur d'Education nationale pour lui faire de sa vive inquiétude et lui demander toute la transparence sur les moyens octroyés à l'Education dans notre Département, notamment pour la prochaine rentrée scolaire.
A Nanterre la Municipalité Se mobilise le 03 février 2011 en réunissant tous les acteurs de l'Ecole pour analyser et agir!
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Plus d'élèves, moins d'enseignants : cherchez l'erreur !
Le recteur de l'Académie de Versailles vient d'annoncer 122 suppressions de postes à la rentrée 2011 dans les Hauts-de-Seine ! Cette saignée dans les effectifs de l'Education nationale doit être traduite en ce qu'elle est concrètement pour bien comprendre la portée de cette décision injustifiable : 122 suppressions de postes, c'est moins d'adultes dans les collèges et lycées alors que les effectifs adolescents ne cessent de croître ; c'est moins de chances pour chacun d'apprendre dans de bonnes conditions d'encadrement et de pédagogie ; c'est moins d'attention portée aux progrès ou difficultés de chaque élève ; c'est, enfin, des classes plus chargées.
Comble du comble, ce seront bien sûr les établissements des quartiers les plus fragiles qui seront touchés le plus durement. En effet, les collèges classés zones d'éducation prioritaire (ZEP) voient disparaître leur « label » et du même coup le renfort d'équipes enseignantes dont ils bénéficiaient. A Nanterre Sud-Ouest, le collège Jean Perrin risque fort d'en faire les frais, de même que le lycée Joliot-Curie qui avait, par dérogation (normalement seuls les collèges y ont droit), pu être classé ZEP... ainsi que dans une moindre mesure le collège des Chenevreux (hors ZEP).
Dans les faits, les enfants et les adolescents de la rentrée 2011 seront bien les mêmes que ceux de la rentrée 2010, avec les mêmes atouts et les mêmes besoins de soutien. Ils seront même plus nombreux que les élèves de la rentrée 2010. Pourtant, rien de cela n'est pris en compte.
Réduire les moyens pédagogiques, affaiblir les profs, c'est entériner les inégalités existantes et enterrer l'égalité des chances. C'est aussi porter bien peu de cas de l'épanouissement de chacun. Comment se prépare-t-on à être adulte quand l'école elle-même vous sacrifie sur l'autel des fins de mois difficiles de l'Etat ?
Cette décision est certes une décision de l'Etat, en droite ligne d'une politique gouvernementale qui nie l'utilité du service public en général, de l'école en particulier. Mais le Conseil général a un rôle précieux à jouer d'interlocuteur des pouvoirs publics de sorte à porter la voix des habitants des Hauts-de-Seine et plus fort encore celle des habitants des quartiers en difficulté.
Au lieu de cela, le 92 s'affiche comme département pilote des réductions d'effectifs !!! Quelle fierté y a-t-il à tirer d'un tel mépris pour la réussite des adolescents du 92 ? La Vice-Présidente en charge des collèges s'exclame même, en commission permanente, « Youpi » devant la baisse des effectifs de fonctionnaires ! Je suis consternée par une telle irresponsabilité.
Améliorer votre quotidien, c'est changer cette posture du Conseil général et être avec vous dans ces combats pour nos enfants.
Mon collègue Zacharia Ben Amar, Maire-Adjoint à l'enseignement, suit attentivement les choses. Une mobilisation est prévue à Nanterre le 3 février prochain. Je vous tiendrai au courant sur facebook de l'heure et du lieu.
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Encore une preuve de l'echec de la politique du gouvernement en direction des quartiers "sensibles" en effet Selon le dernier rapport de l'Observatoire national des Zones urbaines sensibles (Zus), le chômage touche 43 % des jeunes actifs et 37 % des jeunes actives habitant dans les quartiers pauvres. Au total le taux de chô-mage a grimpé à 18,6 % en 2009, contre 16,9 % en 2008, dans ces 751 quartiers retenus par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la Ville. Il dépasse le taux de chômage de 17,2 % enregistré en 2003 au moment de la mise en place de la loi d'orientation et de pro-grammation pour la ville et la rénovation urbaine, dont l'objectif était de réduire significativement les inégalités en banlieue sur une période de cinq ans.
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27 novembre 2010 | Education
ERS : « Ces jeunes sont perçus comme des bêtes curieuses »
Le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, a annoncé lundi des pistes pour améliorer le fonctionnement des établissements scolaires de réinsertion (ERS), mis en place depuis quelques mois. A Nanterre, la création d’un ERS le mois dernier fait grincer la municipalité de gauche. Zacharia Ben Amar, élu de Nanterre en charge de l’éducation dénonce les dysfonctionnements de cet ERS. Entretien
Vous reprochez à Isabelle Balkany, en charge des affaires scolaires au conseil général des Hauts-de-Seine d'avoir choisi Nanterre pour installer un ERS. Pourquoi ?
On a utilisé la création des ERS dans les Hauts-de-Seine comme un instrument de communication. Au 1er juillet 2010, est sorti le décret sur la création des ERS. Dans un premier temps, il a été décidé d’en créer un à Colombes, dans une ville socialiste. Le collège ayant été victime d’un incendie, Isabelle Balkany a dû trouver une solution en catimini. Elle tenait à ce que l’ERS soit crée le plus rapidement possible, étant donné que l’inauguration par Luc Chatel était déjà prévue pour le 14 octobre.
Elle a alors décidé d’installer cet établissement de réinsertion scolaire à Nanterre, ville d’union de la gauche, sans aucune concertation des partenaires ou de la ville. Pourtant, on ne peut pas dire que les villes de gauche soient pléthoriques dans le département des Hauts-de-Seine. Isabelle Balkany n’a tout simplement pas voulu embêter ses camarades de droite qui ne voulaient pas de ces ERS.
Elle s’est alors rendue dans le collège Jean Perrin avec des architectes. Le lendemain, les ouvriers étaient là, et en 48h tout était terminé. Mais suite à une mobilisation des parents d’élèves et des enseignants, le ministre n’est pas venu le 14 octobre. L’inauguration a alors été déplacée au 29 novembre.
Isabelle Balkany n’a donc pas agi selon vous dans l’intérêt général ?
Elle est maire adjointe à l’éducation de Levallois. Je considérais jusqu’à présent qu’elle connaissait bien son métier. Mais sur cette affaire, elle a une attitude purement politicienne et une démarche électoraliste. Elle retire des enfants en difficulté d’un endroit pour les mettre dans un autre endroit de même nature. Et en même temps, elle éloigne le problème. Sa vision des choses a été la même sur la question des rythmes scolaires. Quand on lui a expliqué qu’il était compliqué pour les enfants issus de milieux défavorisés d’avoir une concentration du travail sur quatre jours, elle nous a fait comprendre que ça marchait pour ses enfants à Levallois et qu’elle n’allait pas créer un système pour les 10% de pauvres de Nanterre.
En fait, sur le fond, c’est la décision de placer les jeunes issus de milieux défavorisés dans un environnement déjà fragile que vous contestez…
Oui. Si on regarde les textes, le principe d’un ERS est de retirer un enfant en difficulté de son environnement. Or, ces enfants placés dans l’ERS de Nanterre retournent à 16h30 dans le même type d’environnement.
Et puis, l’autre problème est qu’il y a aujourd’hui cinq enfants dans cet établissement de réinsertion scolaire, alors qu’il a une capacité de 16 places. Sur les quatre postes d’encadrement promis, il n’y en a qu’un. Or, les bases d’encadrement d’enfant, c’est deux personnes. Si demain, nous accueillons plus d’élèves, rien ne nous dit qu’il y aura plus de personnel.
Ces élèves sont par ailleurs perçus comme des bêtes curieuses par les autres. Ils ont une entrée séparée, mangent séparément, et ont leur récréation séparément.
Luc Chatel souhaite un meilleur encadrement des personnels de ces ERS. Il doit venir inaugurer l’ERS de Nanterre le 29 novembre. Qu’en attendez-vous ?
On a l’impression que rien ne va bouger. Les parents d’élèves et enseignants sont toujours mobilisés. Nous allons redire aux autorités du conseil général qu’il n’est pas acceptable de fonctionner comme cela. Le conseil général a mis les moyens, mais là on ne peut pas travailler comme ça, et continuer à segmenter la population.
Je suis vraiment en réflexion. Sans vouloir excuser ces jeunes de Seine Saint-Denis qui ont donné des claques aux autres enfants, est-ce qu’on ne peut pas se demander si ce n’est pas justement parce qu’ils étaient réunis et cloisonnés que cela s’est passé ? Ce phénomène de groupe n’y a-t-il pas contribué ? je crois qu’il vaudrait mieux éparpiller ces enfants dans d’autres établissements qui vont beaucoup mieux.
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La ville de Nanterre tient à rappeler qu’à la suite des graves incidents qui s’étaient produits lundi 18 octobre devant le lycée Joliot Curie, lors d’une réunion organisée dans la soirée avec l’Inspecteur d’Académie, les représentants des lycéens en lutte, des parents d’élèves, des enseignants, de la CGT 92 et de la municipalité, plusieurs dispositions avaient été prises, à la fois pour apaiser la situation et permettre aux lycéens de mener leur mouvement :
- fermeture temporaire du lycée,
- éloignement des forces de police,
- mise à disposition d’une salle municipale pour l’assemblée générale des lycéens.
Ces engagements ont été tenus et environ 150 lycéens ont pu se réunir ce matin en mairie pour préparer leur participation à la manifestation unitaire pour défendre les retraites. Cette assemblée s’est déroulée sans le moindre incident et a été conduite de manière responsable par les lycéens.
Dans le même temps, et malgré les mesures prises, de nouveaux incidents ont eu lieu dans la matinée, notamment avenues Joliot Curie et Pablo Picasso. Environ deux cent jeunes se sont livrés à des actes de vandalisme, ont incendié plusieurs véhicules et cassé du mobilier urbain.
Ces violences ne sont pas acceptables. Rien ne les justifie. Elles ne peuvent que faire le jeu d’un pouvoir qui cherche par tous les moyens à discréditer les mobilisations en cours, à attiser les peurs et les divisions, espérant ainsi retourner l’opinion en sa faveur au lieu d’adopter une attitude responsable en ouvrant des négociations avec les organisations syndicales.
Si certains jeunes, de toute évidence, pensent ainsi exprimer leur désarroi, leur perte de confiance dans une société d’exclusion, leur angoisse face à l’avenir, notre devoir est de leur dire que la violence et la recherche systématique d’affrontements avec la police ne mèneront à rien. Dans une ville comme Nanterre, s’attaquer au bien public, incendier des voitures, c’est s’en prendre aux valeurs qui sont au cœur de toute l’histoire de cette ville : l’entraide, la solidarité, le vivre ensemble.
C’est pourquoi la Municipalité s’adressent à tous les jeunes de Nanterre pour leur dire : cette violence doit cesser. Nous lançons également un appel aux parents, aux enseignants, aux éducateurs, pour contribuer à apaiser la situation en dialoguant avec les jeunes, comme certains l’ont fait ce matin.
La ville de Nanterre reste mobilisée pour enrayer ces violences et renforcer le mouvement social.
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[caption id="attachment_167" align="alignleft" width="127" caption="joliot Curie de Nanterre (92)"][/caption]
Suite à une réunion avec les parents d'élèves, les lycéens, les profs et la Municipalité de Nanterre, Mr l'inspecteur d’académie a accepté de fermer le lycée Joliot Curie demain matin dans un souci d'apaisement. La ville de Nanterre permettra à l'AG des Lycéens d'avoir lieu. Il est aujourd’hui nécessaire que le mouvement des lycéens concernant les retraites s’expriment dans le calme et ne soit pas occulté par le fait d’une minorité.
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Le groupe socialiste dénonce la décision inique de madame Balkany et soutient la communauté éducative du collège Jean Perrin !
Le conseil général des Hauts-de-Seine a décidé d’installer des établissements de réinsertion scolaire (ERS), destinés à des adolescents en échec scolaire, ayant de graves problèmes de discipline. Il a donc recherché des établissements susceptibles accueillir en petits groupes (huit élèves par classes) ces enfants en situation d’échec. Nous pouvons comprendre cette nécessité, puisqu’il s’agit d’expérimenter un nouveau dispositif national.
Cependant, la localisation de ces établissements constitue un enjeu politique majeur. Un des buts avoués du dispositif étant d’éloigner les jeunes « décrocheurs » de milieux à risques, il aurait été logique d’installer ce dispositif parmi l’un des établissements scolaires des communes suivantes du bassin de Neuilly : Levallois-Perret, Neuilly, Courbevoie ou La Garenne-Colombes. Autrement dit, un ERS devrait être installé prioritairement sur le territoire d’une commune socialement favorisée. Car pour atteindre les objectifs de mixité sociale que nous appelons de nos vœux, les efforts doivent être répartis entre tous les territoires et tous les établissements du département.
Dans ces conditions, pourquoi le Conseil général des Hauts-de-Seine a-t-il décidé l’installation d’un ERS à Nanterre, au sein du nouveau collège Jean Perrin ?
Cette décision d’implantation d’un ERS au collège Jean-Perrin à Nanterre est choquante à plusieurs titres. Le groupe socialiste soutient le mouvement de protestation et les revendications de la communauté éducative du collège, qui s’est fortement exprimée depuis plusieurs jours.
Nous voyons bien qu’il s’agit d’une décision à caractère idéologique, prise en catimini, par madame Isabelle Balkany, vice-présidente en charge des collèges au Conseil général des Hauts-de-Seine.
Le groupe socialiste dénonce également les conditions opaques et arbitraires d’une décision prise sans aucune concertation avec la communauté éducative du collège et les élus locaux de la ville.
Le groupe socialiste dénonce la prise en otage de la lutte contre le décrochage scolaire dans notre département et son dévoiement par la majorité départementale UMP. Nous dénonçons le caractère choquant de l’implantation à Nanterre, qui annihile l’objectif même d’un ERS. En implantant de jeunes décrocheurs dans un contexte déjà fragile, madame Balkany prend le risque de mettre en péril le fonctionnement du collège d’accueil.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine fait preuve d’une grande irresponsabilité en la matière, en décidant unilatéralement l’implantation de cet ERS à Nanterre. Avec Zacharia Ben Amar, maire-adjoint en charge de l’enseignement, le groupe socialiste se battra pour faire reconnaître le caractère profondément inique de ce choix.
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Lors du Conseil Municipale du 14 Septembre 2010, Madame Husson conseillere Municipale UMP de Nanterre fait porter à la Ville la responsabilité du classement du Lycée Joliot Curie.
Voici au nom de La municipalité ma réponse.
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