Archives de la catégorie ‘La politique de la ville’

En cette rentrée : Pour l’école enfin l’espoir !

27 août 2012 | Education

L’éducation nationale a été considérée par la droite comme une simple  variable d’ajustement budgétaire alors qu’elle porte en elle la promesse républicaine d’un redressement moral, éducatif, intellectuel, mais aussi économique, car elle est le premier investissement d'avenir. La droite prévoyait encore la suppression de 14 000 postes pour atteindre plus de 80 000 postes en 5 ans Le président de la république François Hollande a fait pendant sa campagne de l’Education sa priorité absolue. Cette priorité est belle et bien confortée par les premiers arbitrages du collectif budgétaire.  Apres la victoire de la gauche aux législatives le gouvernement a du travailler vite pour modifier les décisions prises par la droite et commencer à concrétiser  la promesse du candidat Hollande dés cette rentrée : Plus de moyens pour les familles : dés août, de nombreuses familles Nanterriennes ont pu bénéficier d’une augmentation de l’allocation de rentrée scolaire de  25% calculée en fonction de  leurs ressources. Elle peut être égale, par exemple à 356,20 € pour un enfant de 6 à 10 ans. Au niveau local, le conseil municipal a voté la mise en place d’un nouveau quotient familial qui doit conduire à plus d’équité dans le prix des prestations proposées par la ville. Plus de professeurs : 1000 enseignants en  plus dans le primaire, l’académie des Hauts de Seine bénéficiera de 33 postes  en priorité sur les RASED, Nanterre ne doit  pas être oubliée. Une meilleure formation pour les enseignants. Dans l’attente de la création des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation, les professeurs d’écoles bénéficieront d'un aménagement du temps de travail de façon à leur permettre d’être accompagnés par un enseignant expérimenté au cours des six premières semaines de l’année. Au-delà des moyens réels  nous voulons être porteurs d’une grande Ambition pour l’école. L’évolution des rythmes scolaires, en école primaire,  est un outil de cette ambition. Tout le monde s’accorde à dire que les rythmes aujourd'hui ne correspondent pas à ceux des enfants et ne facilitent pas la  réussite scolaire. C’est pourquoi, dés septembre 2013, la semaine de 5 jours sera introduite.  Nous devons nous saisir de cette opportunité pour remettre l’élève au cœur du système. Notre ville, dont l’éducation est au cœur de ses préoccupations,  a la volonté  et  les moyens de contribuer à un beau projet pour les jeunes Nanterriens Cette nouvelle organisation  devra être le fruit d’une grande concertation avec tous les acteurs de l’école et du périscolaire : Enseignants, parents, enfants, animateurs, associatifs, syndicats… Chacun doit apporter sa pierre à cette transformation essentielle. Pour l’école, le changement est en marche. Pour l’avenir de nos enfants, nous devons faire le maximum pour le réussir.  Zacharia Ben Amar Maire Adjoint de Nanterre

A Issy-les-Moulineaux, une enquête éclaire les non-dits et les difficultés d’une réforme des rythmes scolaires

5 juillet 2012 | Education

L'enquête sur les rythmes scolaires réalisée par Georges Fotinos auprès des parents, des enseignants, des médecins et d'un panel citoyen d'Issy-les-Moulineaux (92) éclaire les difficultés de leur réforme. Si une large majorité se fait sur le principe du bien être des enfants, sa déclinaison concrète est nettement plus délicate. Membre de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires, Georges Fotinos est l'auteur de plusieurs rapports sur la qualité de vie dans le système éducatif.  Réalisée entre novembre 2011 et mai 2012 à la demande du maire, André Santini, elle apporte un éclairage nouveau et très complet sur la question compliquée des rythmes scolaires.   En effet, G. Fotinos, grâce au soutien de la municipalité, a pu enquêté auprès de 1289 parents d'élèves des écoles primaires de la ville, soit 35% des parents, et 159 enseignants, soit 71%. A ces deux enquêtes se sont ajoutées un questionnaire rempli  par la moitié des médecins et un sondage auprès des habitants.  Quelles questions font consensus ? Il y a un accord massif de ces 4 catégories de population pour dire que le temps d'enseignement doit être adapté à l'âge, que l'attention des enfants est variable selon les heures et les jours, que la pause de midi ne peut être inférieure à 90 minutes et que le temps de sommeil de l'enfant est important. Autrement dit, il y a une certaine reconnaissance générale de l'importance des rythmes biologiques de l'enfant.  Passé ce constat, la limite apparait bien vite. Il ne faut pas que ces rythmes viennent en contradiction avec les intérêts ou les croyances des catégories. Certes il y a un accord majoritaire sur la limite de 5 heures de cours par jour au primaire, sur 23 heures de cours par semaine. Mais tout le monde est favorable à l'accompagnement éducatif et à passer à 38 semaines de cours par an ... sauf les enseignants. L'étalement de la semaine sur 9 demi journées est minoritaire chez les parents et les enseignants. Parents et médecins sont soucieux du bien être des enfants mais n'entendent pas remettre en cause les devoirs à la maison...  "Cette enquête peut servir d'exemple au niveau national", nous a déclaré Georges Fotinos. En effet, la méthodologie utilisée est unique et permet de mettre en évidence els contradictions et les dynamiques entre catégories. Elle illustre aussi le fait que l'accord sur les rythmes scolaires sera délicat à trouver s'il se négocie localement. Nationalement il demandera des sacrifices financiers que l'Etat ne sera peut-être pas en situation de faire. (François Jarraud) A Nanterre dés septembre il faudra entreprendre un échange avec l'ensemble des acteurs Educatifs toujours en restant dans un cadre au minimum départemental.

Vincent Peillon Ministre de l’Education Nationale « la réussite scolaire n’attend pas! »

19 mai 2012 | Education

 En effet la réussite scolaire  n’attend pas en particulier à Nanterre. C’est pour cette raison que Vincent Peillon nouveau ministre de l’Education Nationale sait qu’il doit agir vite, dans la concertation de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative (enseignants, parents, personnel, collectivités locales…) Mais il a déjà passé beaucoup de temps à concerter avant pour établir le projet Education du candidat François Hollande. Maintenant il s’agit d’agir. Vincent Peillon souhaite ne pas perdre de temps pour que son action soit visible dès la prochaine rentrée, en septembre 2012.L'allocation de rentrée, augmentée de 25 %, permettra de soutenir l'effort des parents dans leurs investissements en faveur de l'avenir de leurs enfants Quant aux enseignants M. Peillon s'est engagé à revenir sur la formation des nouvelles recrues tout en annulant le décret qui était chargé de modifier le système de notation des personnels de l'éducation. Les recrutements vont être revus sévèrement à la hausse. Dés la rentrée de septembre 2012 1000 postes devront être recrutés malgré les difficultés de le faire en aussi peu de temps. Objectif prioritaire : le primaire et la remise sur pied des RASED (Réseaux d'Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté). Nanterre interpellera le ministre pour bénéficier des postes qui font cruellement défaut comme à Joliot Curie élémentaire par exemple, ou pour remettre sur pied « la brigade » de remplacement des enseignants en cas de d’arrêt maladie. Enfin le chantier des rythmes scolaires est réouvert Nanterre prendra toute sa place dans ce débat. Zacharia Ben Amar maire adjoint en charge de l'Enseignement de Nanterre

Nanterre signe une convention avec l’Inspection académique pour mettre un terme aux trop nombreux jeunes exclus des collèges!

24 mars 2012 | Education

Intervention conseil municipal du 20 mars 2012 point 67 Zacharia Ben Amar Le gouvernement actuel a beaucoup parlé des « orphelins de 16h30 » dont il était nécessaire, à juste titre, de s’occuper comme nous le faisons d’ailleurs à Nanterre depuis des années. Force est de constater qu’il aurait aussi pu parler des « orphelins de la journée ». Car en effet dans nos villes, dans nos territoires, dans nos collèges trop de jeunes collégiens sont dans les rues pendant le temps scolaire. C’est pourquoi à l’occasion de notre bilan mi mandat, j’ai souhaité que nous trouvions avec notre partenaire Education nationale, des solutions concrètes pour ces jeunes. La volonté du Maire, de Christine Bourcet et la mienne, d’une part, avec celle des acteurs Educatifs locaux d’autres part, ont permis la concrétisation de cette convention. Nous ne pouvons que nous en féliciter. La bataille de la réussite scolaire pour tous, passe aussi par celle menée contre le décrochage scolaire et les conséquences trop fréquentes de l’exclusion : désœuvrement, déscolarisation, parfois définitive, et spirale de la délinquance. La signature de cette convention marque aussi, malheureusement, l’échec de l’Education Nationale et son incapacité à gérer, par ses propres dispositifs, des jeunes qui un moment dans leur vie, sortent des cadres. La réduction constante des Dotations d’horaires a fortement réduit les possibilités d’actions des chefs d’établissements pour lutter contre le décrochage et l’échec scolaire, contrairement à certains discours ambiants. Une autre solution était possible, comme celle adoptée par Claude Bartelone Président du conseil général du 93, qui a fait de la lutte contre le décrochage et l’exclusion des collégiens, une grande cause départementale. Ce département a en effet consacré plus de 700 000 euros sur l’ensemble de la Seine Saint Denis à cette cause. Cette action départementale permet donc à toutes les villes du 93, surtout les plus pauvres, de bénéficier de ce dispositif. Mais les priorités de la majorité actuelle du département des Hauts de Seines ne sont pas les mêmes et n’ont pas permis d’aboutir. Ces expériences lancées en Seine-Saint-Denis et à Nanterre sont autant d’actions innovantes qui devront servir d’exemple pour l’Ecole de demain. Par la signature de cette convention, Nanterre renforce encore d’avantage la priorité que notre ville porte à la réussite des jeunes Nanterriens. Plus que jamais il est nécessaire de maintenir notre effort pour atteindre cet objectif. Aucun arbitrage, aucun choix budgétaire, ne peut et ne doit se faire au détriment de l’Education ni au niveau de la nation ni au niveau local. Dès maintenant, nous appelons de nos vœux un changement de la politique nationale, qui correspond aux besoins et aux attentes de la communauté éducative à Nanterre et partout en France. Je vous remercie. Zacharia Ben Amar Maire Adjoint de Nanterre

Education : priorité fondamentale de Nanterre – Nanterre Info Mars 2012

2 mars 2012 | Education, Presse

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Non à la fermeture des RASED : Intervention lors du Conseil Municipal du 14 février 2012

25 février 2012 | Au Parti Socialiste, Education

[caption id="attachment_498" align="alignleft" width="199" caption="Zacharia Ben Amar"][/caption] Les socialistes condamnent ce retrait, global, massif, aveugle, sans distinction de la puissance publique et sont inquiets des conséquences pour nos concitoyens. Surtout quand ce retrait touche au pacte séculaire républicain de l’accès de tous à l’enseignement. Comment le gouvernement n’a eu de cesse de déstabiliser, d’attaquer, de démanteler depuis 5 ans le service public de l’éducation. Les socialistes s'indignent devant l'acharnement de ce Gouvernement à poursuivre ses coupes sombres dans le budget de l'Éducation au détriment des écoliers. Ainsi, 63 postes d'enseignants et 16 d'intervenants en langue étrangère dans le 1er degré, ainsi que 90 emplois dans le 2nd degré, seront supprimés dans les Hauts-de-Seine à la rentrée prochaine alors même que le nombre d’élèves augmente globalement. Les élèves rencontrant des difficultés et notamment à Nanterre seront les premières victimes de ce recul du service public avec la quasi disparition des « Réseaux d’Aide et de Soutien aux élèves en Difficultés » dit RASED. Aux 5 postes de RASED supprimés l’année dernière à Nanterre s’en ajoutent 3 cette année plus 2 postes de psychologues au CMPP (centre médico psycho pédagogique) structure de conciliation pour les enfants en difficultés qui regroupe des intervenants en psychologie, en pédagogie et des acteurs sociaux. Cette structure gérée par l’APEINA (L association des parents d’enfants inadaptés de Nanterre et leurs amis) fonde son efficacité sur la concertation dans un même lieu entre les professionnels de soin et ceux de l’Education Nationale. Le fait de renvoyer chaque acteur dans son secteur casse l’effet de synergie du regard croisé. 1 psychologue en moins au CMPP ce sont 50 enfants qui ne pourront pas bénéficier gratuitement des consultations. Quand on connait le nombre d’enfant en liste d’attente, alors que l’équipe est au complet, on s’interroge sur les raisons de ces suppressions, certainement affaire de comptabilité. On sait bien que retarder les prises en charges pour un enfant ou pas de prise en charge du tout, c’est aller au-devant de difficultés pour l’avenir. C’est abandonner le travail de prévention au risque de voire s’installer durablement les difficultés. 75% des enfants bénéficiant du CMPP reviennent dans un parcours scolaire traditionnel. Il s’agit d’une réussite. C’est un dispositif qui porte ses fruits. Son démantèlement n’a pas de sens au regard de l’intérêt des enfants. Ces suppressions de postes aggraveront encore les inégalités scolaires, alors que la France est déjà pointée du doigt par tous les indicateurs internationaux pour son incapacité à les réduire. C’est pourquoi au vu de la dégradation année après année la seule question qui vaille c’est ON CONTINUE OU ON CHANGE ? Zacharia Ben Amar Maire Adjoint PS de Nanterre

INAUGURATION LUCIE AUBRAC : LA REUSSITE DES ENFANTS D’ABORD!

4 février 2012 | Education

[caption id="attachment_493" align="alignleft" width="203" caption="Groupe scolaire Lucie Aubrac"][/caption]  Apres l’inauguration de l’Institut  Médico-Educatif, de la 2eme   maternelle Romain Rolland, le 11 février 2012 Nanterre inaugura le groupe scolaire et centre de loisir LUCIE AUBRAC. Cette construction chaleureuse et écologique, située à deux pas de la place Nelson-Mandela et de la préfecture, est certifiée « haute qualité environnementale Il  s’agit d’un événement important  pour une ville et marque l’ambition que nous avons pour la réussite des enfants !

Comment se positionne Nanterre par rapport à la politique du gouvernement ?

16 janvier 2012 | Education, Vidéo



BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012 !

3 janvier 2012 | La politique de la ville, Vidéo

Je souhaite une tres bonne année 2012 à tous les Nanterriens. J'ai eu l'honneur de participer au réveillon de la solidarité organisé par l'association AUTHENTI-CITE. Une soirée qui restera graver dans les mémoires. Un réveillon solidaire pour les plus démunis avec au programme un vrai menu de fête digne des plus grands restaurants gastronomiques, un magicien professionnel au meilleur de sa forme, une chanteuse de variété française en forme et surtout des bénévoles investis depuis plus de trois mois dans l'organisation de ce temps fort.  Vrai preuve de solidarité de la vie dans les quartiers de Nanterre. Je souhaite que 2012 soit l'année du changement et de la réussite de tous ! Retrouvez la soirée sur BFM : http://www.bfmtv.com/reveillon-solidaire-organise-par-une-association-actu21272.html

Vincent Peillon : « une grande réforme pour refonder l’école »

6 décembre 2011 | Au Parti Socialiste, Education

  [caption id="attachment_432" align="alignleft" width="300" caption="Avec Vincent Peillon sur le travail du programme Education de François Hollande"][/caption] Vincent Peillon, député euro­péen (PS), est chargé de l'éducation dans l'équipe de cam­pagne de François Hollande, can­di­dat socia­liste à la pré­si­den­tielle. Il entame, ce lundi 5 décembre, une série de ren­contres avec le monde ensei­gnant. Entretien. Si le PS revient au pou­voir en 2012, quelles seront les mesures d'urgence pour l'école ? Il faut d'abord par­tir d'un diag­nos­tic. Le sys­tème sco­laire est confronté à des pro­blèmes struc­tu­rels : des temps sco­laires inadap­tés, qui ne favo­risent pas les appren­tis­sages, un échec sco­laire qui croît, de nom­breux élèves qui sortent du sys­tème sans qua­li­fi­ca­tion, des per­for­mances décli­nantes, des inéga­li­tés de réus­site crois­sante. Or les choix qui ont été faits ces der­nières années, au lieu de résoudre ces pro­blèmes, les ont accrus : on a divisé par trois l'accueil des jeunes enfants à la mater­nelle, on n'a pas fait les efforts néces­saires sur le taux d'encadrement au CP et en pri­maire, on a sup­primé la for­ma­tion des ensei­gnants, on a fra­gi­lisé les zones où se cumulent les plus grandes dif­fi­cul­tés... La consé­quence logique de cette œuvre de des­truc­tion, jus­ti­fiée par une approche comp­table mais sur­tout idéo­lo­gique, c'est une dégra­da­tion de la qua­lité pédagogique. Face à cette situa­tion, nous avons un double objec­tif : cas­ser le noyau dur de l'échec sco­laire et mettre en place une réforme incluant la for­ma­tion des ensei­gnants, une remise à plat du temps sco­laire et des pro­grès concer­tés sur les méthodes et le métier. Les élec­tions ont lieu en mai, tout ne se fera pas immé­dia­te­ment. François Hollande l'a dit : les dés pipés de la ren­trée 2012 auront déjà été jetés par la droite. Il y aura quelques mesures d'urgence pour pal­lier le plus dif­fi­cile et réta­blir une confiance néces­saire. En revanche, nous pré­pa­re­rons dès l'été, en concer­ta­tion avec tous les acteurs de l'éducation, une loi de pro­gram­ma­tion qui devra être votée à l'automne.