Archives de la catégorie ‘Education’
Ce qui me frappe et d’ailleurs partagé par des parents et les enseignants ces dernières années c’est la régression sans précédant de l’ambition de la réussite pour tous. Je prends 2 exemples, 2 mesures, 2 décisions qui le démontrent :
1/ D’abord le nombre colossale de suppression de postes tous les ans depuis 2006 alors même que les effectifs sont identiques.
50 000 postes en moins depuis 2006 ça représente 6% des effectifs de l’Education National.
50 000 postes en moins c’est moins de RASED, la moitié des RASED ont été supprimés à Nanterre, c’est la suppression totale à Nanterre des postes surnuméraires c'est-à-dire des postes de bibliothèques ou de salle informatique, moins d’AVS (assistant vie scolaire) alors même qu’on fait voter la loi de 2005 sur l’accueil des élèves handicapés on diminue le nombre de personnel susceptible de les aider à s’intégrer dans la classe. Cela est significatif de la vision gouvernementale sur l’école.
Les postes en moins se sont aussi moins de filières moins d’options se sont des classes plus chargés…
Par exemple à Nanterre
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Juste quelques mots après Nadine pour partager avec vous l’émotion de nous retrouver pour cette cérémonie de parrainage d’une famille nanterrienne privée de son droit le plus élémentaire, le droit de vivre dignement en famille.
Le maire de Nanterre a initié en partenariat avec les associations de soutien (RESF, l’ASTI …) depuis deux ans, ces parrainages de familles et de jeunes en situation administrative irrégulière.
74 familles ont été parrainées. Les 14 juillet 2006, 20 septembre 2007.
Devant la préfecture en novembre pour trois d’entres elles après une lettre indigne du préfet aux huit maires de gauche du département qui osaient aider des sans papiers. La solidarité serait devenue délictueuse dans notre pays.
Notre collègue Marie-Claude GAREL en décembre dernier a également parrainée une jeune femme congolaise et sa petite fille, déboutées du droit d’asile et expulsées du foyer AFTAM rue de Buzenval où elles étaient hébergées. C’est pourquoi nous nous retrouvons ce soir pour le parrainage de la famille CABRERA-FLORES.
Un certain nombre d’entre-elles (un peu plus d’une quarantaine) ont pu trouver une issue positive et peuvent désormais vivre sans crainte de l’expulsion et cela dans un contexte qui s’est encore durci et avec un préfet particulièrement aux ordres. Les parrains et marraines sont des militants associatifs, des parents révoltés par la chasse aux sans papiers, des enseignants, des élus…
Tous, nous nous engageons, à aider au mieux et en priorité à la régularisation.
Le parrainage est plus qu’un acte symbolique, c’est un moyen supplémentaire d’aider à l’accès aux droits, d’empêcher les situations dramatiques, et d’obtenir régulièrement des régularisations.
C’est aussi un acte de citoyenneté et de résistance face à des lois de plus en plus indignes du pays qui se veut celui des droits de l’homme.
Aider des sans papiers est aujourd’hui considéré comme un délit mais il est des moments où désobéir à la loi devient un devoir.
C’est ce devoir républicain que nous remplissons aujourd’hui, qui nous fait collectivement placer sous notre protection les enfants de parents sans papiers vivant dans notre ville.
Le rassemblement de ce soir est le fruit d’une forte mobilisation. La pétition de soutien à madame CABRERA et monsieur FLORES a recueilli plus de 1200 signatures de citoyens Nanterriens.
Nous serons les porteurs de votre solidarité exigeante, auprès du préfet pour que cette famille vive en toute sérénité et que leurs enfants Brian, Jonathan, Darwin, Diego aillent à l’école sans crainte.
Nanterre plus que jamais, ville solidaire.
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chers collègues,
Lors de la réunion du mardi 13 mars sur le point d’étape des engagements jeunesse, Gérard Perrault a souligné qu’environ 4 millions d’euros, tous services confondus, étaient consacrés aux jeunes.
On c’est vite aperçu que ce chiffre leur semblait abstrait car pas mise en perspective pas mise en comparaison. Beaucoup nous ont dit également qu’ils n’ont pas constaté d’avancées majeur sur les 30 engagements pris par la Municipalité le 09 décembre dernier.
Pourtant il existe bien un domaine ou il nous est possible d’agir rapidement : il s’agit du dispositif « Appels aux Projets » du service jeunesse.
Pour notre part, nous, socialistes, afin de donner toute sa force à l’évolution de notre politique jeunesse, il nous semble impératif d’adapter les aides aux projets aux vraies problématiques des jeunes dans la société d’aujourd’hui.
Car en réalité ce dispositif ne répond qu’à un seul type de projet, l’aide aux départs en vacances. Si nous considérons qu’il est normal dans une ville de gauche de permettre aux jeunes qui n’ont pas les moyens de partir de les aider à prendre des vacances, il est par contre anormal que ce dispositif ne puisse pas répondre aux autres problématiques cruciales des jeunes.
Peut-on accepter, par exemple, qu’un jeune étudiant n’ayant plus de contact avec sa famille pour des raisons de conflits, non boursier du fait des revenus des parents, ne puisse bénéficier de ce programme pour finir ses études ou son plan de formation ? Est-il normal dans le cadre de notre politique jeunesse que la ville n’offre aujourd’hui aucune solution pour ce type de cas ? Il s’agit là d’exemples vécus, et il existe beaucoup d’autre cas de ce type.
Pour donner tout son sens à ce dispositif, il faut qu’un euro dépensé soit un euro utile à l’accès à l’autonomie des jeunes.
Merci
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19 décembre 2006 | Education
Cher(es) collègues,
Depuis 6 mois maintenant de nombreuses initiatives ont eu lieu dont le but était d’impulser un véritable dialogue dans toute la ville autour de la jeunesse et avec la jeunesse.
Tous les acteurs ont été mobilisés, le tissus associatif, l’éducation Nationale, des spécialistes de la question, et bien évidement les services qui ont fortement contribué à ces initiatives. Je pense que nous pouvons vivement les remercier d’autant qu’il ne s’agit que d’un début…
Je crois que si nous avons réussi une chose dans cette démarche, c’est bien de faire comprendre aux Nanterriennes et au Nanterrien que la jeunesse est une priorité pour notre Municipalité ! Nous pouvons dire aujourd’hui que le message non seulement est bien passé mais aussi qu’il compris et apprécié.
Nous pouvons être fière d’avoir affirmé cette priorité dans cette enceinte en 2004 avant la révolte des banlieues et avant le CPE. Il ne s’agit pas d’une posture de circonstance comme d’autre qui s’aperçoivent subitement que les jeunes de banlieues existent sans doute parce que ces personnes là ont compris que les jeunes vont compter lors des prochaines élections.
Il ne s’agit que d’un début en effet, le plus dur est devant nous. Il faut maintenant passer à la phase opérationnelle. Nous avons pu constater samedi dernier l’exigence de nombreux jeune, l’attente de concrétisation, l’exaspération de certain. Les attentes sont grandes il s’agit d’une lourde responsabilité et nous ne pouvons pas décevoir !
Nous devrons également être vigilent à la place des mineures et notamment des 11 – 15 ans. Samedi dernier tout le monde a constaté qu’ils étaient les grands absents, Joelles Bordes en a elle-même fait le constat. Les socialistes avaient alerté depuis le début sur cette éventualité. Et nous maintenons qu’un processus en direction des mineurs ne peut être identique à un processus en direction de majeur tout simplement parce que les problématiques ne sont pas les mêmes et que nos instances de démocraties doivent s’adapter.
Les socialistes seront donc vigilent à ce que le déficit démocratique des mineurs à Nanterre soit mieux pris en compte dans la réflexion à l’avenir.
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19 décembre 2006 | Education
Cher(es) collègues,
18 mois maintenant qu’un travail de réflexion a été engagé sur la question de la jeunesse. De nombreuses initiatives ont eu lieu ces derniers mois dans toute la ville, dont le but était d’impulser un véritable dialogue autour et avec la jeunesse de Nanterre.
Tous les acteurs ont été mobilisés : le tissus associatif, l’éducation Nationale, les équipes de la mission locale, les clubs de prévention, des spécialistes de cette question, et bien évidement les services municipaux qui ont fortement contribué à toutes ces initiatives. Je pense que nous pouvons vivement les en remercier, d’autant plus qu’il ne s’agit que d’un début…
N’oublions que nous avons réaffirmé cette priorité dans cette même enceinte en 2004, bien avant la révolte dans les banlieues, bien avant la crise du CPE. Il ne s’agissait pas d’une posture de circonstance, comme d’autres qui s’aperçoivent subitement que la jeunesse existe, qu’elle a des angoisses et des préoccupations spécifiques.
Car il y a dans notre pays une politique gouvernementale de mépris vis-à-vis des jeunes. Et nous avons cherché à nous en démarquer localement, en montrant qu’il y avait des amalgames intolérables et d’autres méthodes que la répression et la stigmatisation.
A Nanterre, le dialogue n’est ni une fin en soi, ni une mise en scène. Il s’agit d’un préalable car le plus dur est devant nous. Il faut maintenant passer à la phase opérationnelle. Il faut agir. Mieux et plus efficacement. Car nous avons pu constater samedi dernier, lors du point d’étape des assises jeunesse, l’exigence de nombreux jeunes, l’attente de concrétisation des promesses et parfois, reconnaissons-le, l’exaspération de certains. Plus les attentes sont grandes, plus la responsabilité de ceux qui s’engagent est importante. Des engagements ont été pris, ils devront être tenus.
Pas seulement sur L'ENGAGEMENT CITOYEN, nécessaire mais pas suffisant. Pas seulement sur l'ACCES AU DROITS mais aussi sur L'EPANOUISSEMENT INDIVIDUEL, LA REUSSITE SCOLAIRE et l’INSERTION PROFESSIONNELLE.
Pour avoir une politique de la jeunesse digne de ce nom, il faut travailler sur ces trois axes. Car c’est par ce travail que nous favoriserons ce qui doit être l’ambition d’une politique de la jeunesse : l’autonomie et l’insertion dans le monde des adultes.
Cela suppose donc de notre par une véritable réflexion sur nos modes d’accompagnement des jeunes, les moyens nécessaires aux différentes étapes de leur autonomie et les partenariats indispensables pour avoir une véritable capacité d’intervention.
Pour l’avenir, nous devrons surtout être particulièrement vigilants sur la place des mineurs et notamment des 11 – 15 ans dans les processus participatifs. Samedi dernier, tout le monde l’a constaté, ils étaient les grands absents. La sociologue Joëlle Bordes a elle-même fait le constat. Les socialistes avaient alerté, depuis le début du processus, sur ce problème. La citoyenneté n’est pas seulement un droit, c’est aussi une pratique. Et nous maintenons qu’un processus en direction des mineurs ne peut être identique à un processus en direction des majeurs, tout simplement parce que les problématiques ne sont pas les mêmes et que ce sont nos instances de participation qui doivent s’adapter et construire une véritable pédagogie de la participation.
Pour les socialistes, ce déficit démocratique des mineurs à Nanterre devra être mieux pris en compte dans la réflexion à l’avenir.
En ce qui concerne les majeurs, la reconnaissance de leur statut d’adulte est une condition nécessaire à leur conquête de l’autonomie. La jeunesse ne doit pas être enfermée dans une infantilisation des attentes mais, tout au contraire, avoir accès à un véritable accompagnement vers l’autonomie sociale et professionnelle : orientation, qualification, logement, santé, emploi, accès aux droits, dans le respect de ses projets de vie.
Cela implique une clarification des interlocuteurs, une rigueur dans la gestion des propositions, un temps annuel de bilan et de débat entre tous les partenaires mais aussi avec tous les jeunes adultes, dans leur diversité de projets et de préoccupations.
Ecouter et tenir sa parole, c’est la clé de la reconquête de la confiance des jeunes en la politique que nous appelons de nos vœux. Ce qui à la vue des dernières enquêtes nationales d’opinion demeure un vaste chantier.
Merci.
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