Archives de la catégorie ‘Au conseil Municipal’
Budget 2019
Mes chers collègues,Quelques explications de vote pour ce dernier budget du mandat avant de nous projeter vers les années futures.Tout d’abord, je veux redire notre satisfaction de ne jamais nous être écartés des engagements pris devant les Nanterriennes et les Nanterriens.Grâce à la ténacité de la majorité, 220 engagements se sont transformés en réalisation en action dont l’unique objectif était d’améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens.Ce budget de 275 millions d’euros en fonctionnement (soit + 0.9 % et soit environ 294 euros/Habitant) et de 66.3 millions d’euros en investissement (soit +22% et environ 700 euros/habitant), est l’aboutissement du travail rigoureux mené depuis 2014 que nous avions exigé dans le contexte financier national contraint que nous connaissons ces dernières années.Ce travail était indispensable pour faire face au 153 millions d’euros de perte financière cumulés sur ce mandat.Cette amputation de moyen financier est la conséquence des successives et importantes baisses des dotations de l’état et de notre forte contribution aux mécanismes de péréquation même si ce dernier effort est juste au nom de la solidarité territoriale.Ce budget est également la consécration d’une stratégie adoptée dès 2014Faire face à un contexte financier dégradé sans renoncer au contrat ambitieux que nous nous étions fixés au sein de la majorité était la substance de ce contratIl s’agissait de:• maintenir un service de qualité et à la hauteur des besoins exprimés par nos concitoyens,• programmer un investissement à la hauteur de notre volonté de transformation de nos quartiers,Tout en activant avec modération le levier fiscal et en ne dégradant pas la situation financière de notre ville.Au regard de la présentation qui vient de nous être faite, nous pouvons considérer que ce contrat a été rempli :En effet, nos dépenses d’activités sont en augmentation par rapport au BP 2018 (+2.2%).Cette évolution est particulièrement significative sur des politiques publiques comme la citoyenneté (+9,4%) et la prévention (+14,3%) même si sur ce sujet, vous le savez, nous considérons que nous sommes loin du compte.
En matière d’investissement notre volonté d’embellir et de transformer nos quartiers est plus que jamais affichée. 47% des dépenses d’investissement se concentrent sur les secteurs de l’éducation et la qualité de l’espace public.S’agissant de la gestion financière de notre ville, le travail de rigueur accompli a également porté ces fruits, «tous les indicateurs sont à l’orange »:• le budget de la ville est sous le plafond fixé par l’état,• l’encours de la dette est maîtrisé,• notre capacité à se désendetter de 9.7 ans se place en deçà du plafond de 12 ans prévu par la loi.
Ce budget, comme les précédents, est le fruit du travail collectif et a fortiori celui d’une équipe. Dans la mesure où nous avons contribué à ce travail, nous voterons ce budget.Si ce chemin parcouru nous honore, il nous oblige tout autant à poursuivre et amplifier nos efforts en cette fin de mandat et durant les années qui suivront.Vous le savez nous avons des divergences et nous considérons qu’il existe d’importantes marges de progrès dans plusieurs domaines, à savoir :• La sécurité,• le stationnement,• la densité des nouveaux quartiers,• la mise en place d’une politique offensive face aux urgences climatiques comme je l’ai dit précédemment,• la mise en place avec l’éducation nationale de filières attractives dans tous les collèges de Nanterre pour ancrer durablement la mixité sociale au sein de nos établissements.
Autant de sujets que nous porterons au sein de ce conseil et dans nos quartiers en 2020 et au-delà !Je vous remercie.
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Ce soir je suis fier qu' à l’instar de la MGP, notre conseil municipal vote à l'unanimité la création de la Zone a faibles émissions . En agissant ainsi nous adoptons une attitude responsable et nous nous inscrivons dans une démarche volontariste pour agir sur la qualité de l’air.
Je suis d’autant plus fier que ce sujet constitue un marqueur fort de l’action de mon groupe politique au sein de la métropole.
L’urgence sanitaire à laquelle nous sommes confrontés parfaitement décrite ce soir par mon collège Jean Paul Ciret nous oblige à nous montrer offensif.
J’ose espérer que les résultats préoccupants de l’étude réalisée à proximité des établissements scolaires dans Paris et dans les villes de la petite couronne publiée ces derniers jours permettront, à tous les réfractaires aux changements et en premier lieu le président de notre conseil départemental, de mesurer l’ampleur du problème de santé publique qui nous attend si nous n’agissons pas rapidement collectivement et drastiquement.
Bien évidement la responsabilité environnementale qui nous incombe ne sera efficace que si nous prenons et nous exigeons de l’état, de la région, du département et de la MGP des mesures d’accompagnement concrètes pour venir en aide à nos concitoyens et surtout aux plus modestes d’entre eux.
Logo zone faibles émissions
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Notre collègue vient de
nous tracer les grandes lignes du dernier exercice budgétaire de notre mandat.
Je tiens à saluer la
détermination dont il a fait preuve ainsi que l’énergie déployée par la
direction des finances pour avoir, dans le contexte chaotique que nous
connaissons, mené à bien ces successives préparations budgétaires.
Car au-delà d’imposer des
contraintes financières importantes, chaque lois de finance a apporté son lot d’incertitudes.
Aujourd’hui encore, nous ignorons quel seront les incidences financières de la
réforme de la fiscalité à venir pour notre ville.
Ces
aléas, ne nous ont pas empêchés de tenir ensemble une grande partie des engagements
pris en 2014.
Au
nom de la confiance que nous accorde quotidiennement une grande majorité de la
population, il était indispensable que nous remplissions notre contrat à
l’égard des Nanterriens.
Nous
pouvons nous réjouir d’avoir tenu le cap tout en maitrisant notre dette, notre
fiscalité et sans renoncer à un investissement ambitieux ni à un fort niveau de
service.
Notre
capacité à se désendetter a également été préservée. En s’élevant à 9.7 ans
elle se situe en deçà du niveau préconisé.
Cependant, cette satisfaction ne nous exonère pas de faire
preuve de lucidité et de vigilance pour l’avenir.
Nous devons être Lucides et vigilants face aux
chantiers importants qui restent à entreprendre pour accompagner la transformation
de notre ville.
Nous devons l’être également,
afin de transformer Nanterre en une une ville à vivre pour tous, quelques soit
son niveau de vie.
Notre défi est de répondre en même temps aux aspirations et aux
besoins des Nanterriens qui vivent ici depuis toujours et aux besoins et
aspirations des Nanterriens nouvellement arrivés dans notre ville.
Aujourd’hui, notre
préoccupation ne doit donc pas se cantonner à faire le bilan de ce que nous
avons accompli, mais elle nous oblige à nous pencher sur les sujets sur
lesquels nous
ne sommes pas allés ni assez vite, ni assez loin.
En matière de sécurité,
et du traitement des incivilités nous réclamons depuis 2014, comme je l’ai dit
précédemment, une politique plus volontariste et plus assumée.
Arrêtons de nous cacher
derrière notre petit doigt. Nanterre a besoin d’une véritable police municipale
et nombre de Nanterriens ne comprennent pas notre fébrilité sur cette question.
Concernant le stationnement,
dans le cadre d’une réunion sur le sujet organisée par l’association Nanterre d’Avenir,
des Nanterriens nous ont fait part de leur incompréhension et insatisfaction
face à notre politique de stationnement.
J’ai moi-même manifesté
mon étonnement auprès de la présidente de l’office face à la décision de ne pas
renouveler le bail du parking des champs aux melles. Comment peut-on tenter de
canaliser le stationnent en surface quand on réduit les places en sous-sol dans
un quartier en tension ? C’est 360 places en moins qui étaient louées et qui
répondaient donc à un besoin.
Durant ce débat, des
solutions alternatives ont émergées pour réguler le stationnement telles que la création
de stationnement en zone bleue, la mise en place de garages solidaires pour
permettre d’endiguer la mécanique sauvage, la programmation de travaux de
sécurisation et de rénovation des parkings …, autant de solutions
qui méritent réflexions.
En tout état de cause ce
sujet exige une remise à plat de l’existant et mérite une véritable
concertation avec les habitants, à l’instar de celle qui a été, tout
dernièrement, menée par la ville de Gennevilliers.
En matière de politique environnementale, même si nous
n’avons pas à rougir de notre bilan, l’urgence climatique et ses impacts sur la
santé de tous nous oblige à agir avec énergie.
La lutte contre
la pollution atmosphérique et contre la présence permanente dans notre
environnement de perturbateurs endocriniens doivent être plus que jamais au
cœur de nos priorités.
Aujourd’hui la surmortalité en zone
dense liée à la pollution atmosphérique est estimée à 6600 décès par an. De
nombreuses études mettent en exergue également une inquiétante augmentation des
maladies chroniques respiratoires, notamment chez les plus jeunes.
La gravité de la situation exige de
nous de faire preuve de courage politique et d’aller plus vite et plus loin.
C’est dans ce
sens que nous avons proposé que notre ville signe avant 2019 la Charte
« Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens ». Sur ce
sujet particulièrement le temps presse, nous devons modifier nos pratiques !
N’attendons
pas l’application de la loi en 2025 pour interdire l’utilisation de contenant
en plastique dans les cantines ! Formons nos agents et informons nos
concitoyens !
Dans le même esprit, la métropole du
grand Paris vient de décider, très en retard par rapport à 227 métropoles
européennes, la création d’une zone à circulation restreinte à l’intérieur de
la A86 afin d’améliorer de manière significative la qualité de l’air.
Sans négliger l’impact financier pour les citoyens qui devront
changer de voiture, nous souhaitons que notre ville prenne à bras le corps ce
sujet et qu’elle soit exemplaire dans l’application de cette restriction.
En
matière d’éducation nous avons durant ce mandat mené une politique
d’investissement volontariste sans précédent depuis 30 ans.
Cet effort se poursuivra en 2019 puisque nous y consacrerons environ 10
millions d’euros avec l’ouverture de Makeba, du centre de loisirs élémentaire
Joliot-Curie et la rénovation du centre de Loisirs Bizis.
Cette
ambition couplée à notre politique de renouvellement urbain est nécessaire à la
recherche de mixité dans les établissements mais elle ne suffit pas. Il nous
faudra être exigeants avec nos partenaires de l’Education Nationale pour obtenir une
offre Educative attractive pour tous.
En conclusion, vous l’aurez constaté nous apportons une vision « plurielle » au Nanterre de demain.
Je vous
remercie.
Zacharia BEN
AMAR
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Je veux d’abord faire part d’un regret. Face à la situation exceptionnelle que connait le pays il m’aurait semblé opportun de s’accorder sur une déclaration commune en conseil municipal comme je l’avais, tout le monde le sait, proposé. D’autres enjeux l’ont emporté encore une fois et je le regrette.
Je regrette que nous n’ayons pas été capable à Nanterre de faire ce que toute la gauche a su faire à l’assemblée Nationale en se mettant d’accord sur un texte.
La crise que nous connaissons est grave. Parti d’une fronde contre l’augmentation des taxes du carburant, le mouvement des gilets jaunes, loin de s’essouffler, s’est amplifié désormais rejoints par l’ensemble de la société, les agriculteurs, les lycéens, les étudiants, les ambulanciers, les transporteurs, les infirmiers, les retraités ainsi que tous les Français qui n'en peuvent plus des injustices que ce gouvernement a renoncé à combattre et qui les a même aggravées.
Bien évidement personne ne peut se dédouaner de la situation du pays, le malaise exprimé aujourd’hui n’a pas commencé il y a 18 mois. Mais depuis juin 2017 un certain nombre de décisions couplées à une posture inadaptée frisant la désinvolture a donné l’ampleur que nous connaissons aujourd’hui à ce mouvement.
Après la hausse de la CSG et la baisse des APL du début du mandat, ce ne sont pas moins de 4 milliards que le gouvernement comptait ponctionner aux français au titre des taxes supplémentaires sur le diesel.
Décidée au nom de la transition écologique, ces 4 milliards permettent en réalité de compenser le manque à gagner induit par le cadeau fiscal octroyé aux plus aisés en supprimant l’ISF.
Oui, cette crise s’est amplifiée depuis 18 mois, à coup d’injustices fiscales, à coup de dégradation du pouvoir d’achat et par une parole publique dévoyée.
Plus le temps passe plus cette politique fiscale qui favorise les plus aisés et qui étrangle les autres devient insupportable. A tel point qu’elle fragilise le consentement à l’impôt alors qu’il est le socle de notre modèle social et de notre République.
Ce consentement est d’autant plus difficile à concevoir quand les services publics se réduisent dans les campagnes et dans certaines banlieues : des classes d’écoles supprimées, des bureaux de Poste qui ferment l’accès au soin de plus en plus éloignées.
S’ajoute à cette situation une crise de confiance. La fracture s’est aggravée entre le président et les français.
Elle s’est exacerbée à cause de son arrogance lui qui invite les français à traverser la rue pour trouver un travail et qui exhortent les français mécontents à venir le chercher à l’Elysée.
Ce champ lexical a eu pour conséquence d’envenimer des relations tendues avec des français qui avaient déjà le sentiment de ne plus être compris et plus entendus.
Cette colère est légitime et partagée par un grand nombre d’entre nous.
Cependant, elle ne peut pas justifier les actes de violence et de dégradation qui ont émaillés et souillés cette mobilisation.
Il n’est pas non plus acceptable que cette colère soit récupérée par des extrémistes de tout bord.
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas laisser notre pays s’enliser dans cette division et cette fracture sociale et territoriale.
Nous ne pouvons accepter que les corps intermédiaires et les élus locaux soient tenus éloignés des décisions alors que ces derniers sont souvent les seuls à rester audibles auprès des citoyens.
Nous ne pouvons pas accepter que les français aient à choisir entre la transition écologique et l’augmentation de leur pouvoir d’achat. Il faut à la fois la transition écologique et le progrès social.
Hier soir en 13 minutes le président n’a pas changer de CAP. Il n’a pas donné le coup de volant à gauche attendu. Tout en proclamant « l’état d’urgence sociale» il a apporté des réponses en demi-teinte et qui n’apaiseront pas le malaise profond que notre pays connaît.
Pendant que le président tentait de convaincre les français de l’importance des efforts financiers consentis le sénat, à la demande du gouvernement, faisait un cadeau aux exilés fiscaux en votant l’allégement de l’Exit tax.
Hasard de l’agenda ou confirmation que le président n’a pas pris la juste mesure du malaise qui met en péril notre système social et républicain.
Le président Macron a terminé son allocution en affirmant qu’après cette crise nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies. Nous partageons cette idée, aussi nous l’exhortons à changer de cap pour rebâtir pour notre pays un nouveau pacte social démocratique et écologique.
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[caption id="attachment_889" align="alignleft" width="300"] Zacharia BEN AMAR[/caption]
S’agissant de la question de la participation financière du département à la prise en charge des transports, nous aurions également pu réclamer une aide financière pour les élèves collégiens domiciliés dans le département comme cela se pratique dans de nombreux territoire de France et aussi d’Ile de France.
De manière générale nous tenons à dénoncer l’inqualifiable posture de la majorité départementale et celle de ceux qui la soutiennent.
Comment peut-on mener une politique sociale aussi misérable quand on en est le chef de file et que l’on affiche un excédent budgétaire permettant de mener une politique de redistribution forte ?
Nous avons eu dans le cadre de la réussite éducative à traiter des situations dramatiques d’enfants en détresses où de courageuses assistantes sociales du département étaient incapables de trouver des solutions à cause de la réduction drastiques des moyens. Au-delà du secteur de l’aide sociale à l’enfance ce sont tous les dispositifs de soutien en direction des publics fragilisés et en difficulté qui sont, ces dernières années, malmenés voire supprimés par la majorité actuelle de droite du conseil départemental et ce malgré ces excédents abyssaux :
Des crédits en baisse en matière d’insertion professionnelle,
Des bénéficiaires du RSA sur la sellette,
La suppression des PAL (programme d'aide à la lecture) Ce sont 500 000 euros qui ont été supprimés entrainant l’arrêt de ce dispositif favorisant l'envie de lire et aborder l'écrit « autrement » pour des enfants en difficulté. 6 écoles de Nanterre en bénéficiaient et en ont été privés.
Je m’arrêterais là, la liste est longue. Voilà quelques exemples qui illustrent bien l’indécence de la situation.
Cette situation doit nous éclairer sur la tentative désespérée de Mr Devedjian et de ses soutiens de se rapprocher des Yvelines pour conforter ainsi un entre soi social, tournant le dos ainsi inexorablement à toute forme de solidarité, pour faire en sorte que rien ne bouge et que les riches restent avec les riches.
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Depuis plusieurs semaines, des associations de parents d’élèves se mobilisent face à la dégradation des conditions d’enseignement dans plusieurs groupes scolaires. Les revendications des parents, soutenues et relayées par l’équipe municipale auprès de l’Education nationale, portent principalement sur le non remplacement des enseignants absents, et les annonces de fermetures de classes à la rentrée 2018.
Face à un taux élevé d’absentéisme des enseignants, qui s’explique en partie par la persistance de l’Education nationale à nommer des enseignants débutants ou contractuels dans des écoles qui nécessiteraient au contraire un personnel expérimenté, le nom remplacement de ces enseignants absents atteint des proportions préjudiciables à la scolarité des enfants.
Plusieurs exemples témoignent de cette situation. A l’école La Fontaine, une enseignante de CM2 a été absente pendant 4 mois, sans être remplacée. A l’école du Centre, il a fallu 3 mois pour remplacer une enseignante de CE2. A l’école Lucie Aubrac, les élèves d’une même classe ont connu jusqu’à 6 remplaçants différents depuis la rentrée. Bien d’autres cas identiques pourraient être cités.
Dans le même temps, les mesures de carte scolaire annoncées par la direction académique des services de l’Education nationale des Hauts-de-Seine à l’approche de la rentrée de septembre 2018, suscitent de vives inquiétudes.
Dix fermetures de classes sont envisagées. Elles se traduiront par une hausse significative des effectifs, atteignant jusqu’à 32 élèves par classe en moyenne dans certaines écoles. La moitié des établissements visés par ces fermetures de classes sont situées en réseaux d’éducation prioritaire (REP) ou présentant des fragilités sociales importantes, ce qui rend ces mesures d’autant plus incompréhensibles et inacceptables.
Il faut rappeler que la ville de Nanterre compte quatre quartiers « Politique de la ville », et sur 47 écoles, 28 sont classées en REP ou REP+, ce qui devrait conduire à reconnaître les besoins spécifiques de notre territoire et à mettre les bouchées doubles en mobilisant beaucoup plus de moyens que pour des villes qui ne sont pas confrontées à cette situation.
La détérioration du climat scolaire touche également les collèges et lycées de Nanterre. Ces établissements sont directement impactés par les absences d’enseignants non remplacées, et la disparition programmée des Centres d’Information et d’Orientation dans le cadre du projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».
La réalité de ces faits va à l’encontre des discours d’autosatisfaction du Ministre de l’Education nationale. La généralisation des politiques d’austérité appliquée aux services publics n’épargne pas l’Education nationale, et a pour conséquence de rendre encore plus difficile les conditions d’enseignement, en particulier dans les quartiers populaires.
La ville de Nanterre, qui a fait de la réussite éducative l’une des priorités de son action, tient à alerter les pouvoirs publics de la réalité de cette situation et à exiger des mesures rapides.
C’est pourquoi, le conseil municipal de Nanterre réuni en séance le 12 juin 2018 demande au Ministère de l’Education nationale :
le renforcement des moyens de remplacement et la création de postes d’enseignants supplémentaires sur le territoire de Nanterre,
l’annulation des fermetures de classes injustifiées compte tenu de l’état des effectifs et du contexte social de certaines écoles ;
le maintien des décharges de direction pour les écoles maternelles Gorki et La Fontaine ;
le maintien d’un service public national d’orientation et le transfert du CIO de Nanterre sur son territoire communal.
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A travers quelques visuels, notre collègue vient de tracer les contours de notre budget 2018 et de décrire, dans ses grands traits, le paysage financier qui nous attends jusqu’en 2020.
Dans cette construction budgétaire, deux axes sont à nos yeux essentiels et incontournables
Le premier est la volonté partagée par cette majorité de tenir à tout prix les engagements que nous avons pris ensemble en 2014 devant les Nanterriens malgré un contexte national complexe et mouvant.
Le deuxième est qu’après trois années de tâtonnement, face à ce chamboulement financier, nous tendons vers une phase de véritables réformes structurelles permettant à terme de dégager des marges de manœuvres. C’est ce que nous demandions nous en sommes satisfaits!
Nous continuons à penser qu’il faut en finir avec les économies égrainées tous les ans sur toutes les politiques publiques ne permettant pas d’envoyer un message clair sur nos priorités !
Nous devons être en mesure de fixer un véritable cap aux agents et d’adopter un discours plus lisible pour les Nanterriens.
Attentifs aux remontées du terrain et pour être dans la continuité de ce que nous avons porté lors du dernier exercice budgétaire, notre groupe portera une vigilance accrue sur 3 sujets : la rénovation de nos quartiers, la sécurité et la réussite de nos enfants.
S’agissant de la rénovation de nos quartiers, nous portons une véritable ambition pour l’ensemble de notre territoire. Nous resterons particulièrement attentifs à ce que l’opération des Groues ne soit pas contrariée par des stratégies politiciennes.
Nous avons à cœur de consacrer des moyens importants aux opérations du Parc et du Chemin de l’Ile (3 millions € pour 2018).
L’Etat, la Métropole mais aussi le POLD doivent contribuer à cette rénovation urbaine.
Le dernier vote du POLD sur la politique de la ville appuyé par la droite Nanterrienne n’est pas un bon signe.
A quoi ça sert d’être dans un même territoire si ce n’est pas pour plus de solidarité ?
Soyons également attentif à une concertation de tous les instants dans les projets qui impacteront le quotidien des Nanterriens.
Nous voulons améliorer le cadre de vie de chacun pour éviter à tout prix que le sentiment d’abandon vienne s’immiscer dans l’esprit des habitants de certains quartiers.
Il est vrai que le temps de la transformation urbaine est long et suscite, tout à fait légitimement, des exaspérations.
Aussi, nous sommes convaincus que seule l’attention que nous apporterons aux demandes des habitants et la concertation que nous saurons mettre en place seront des gages de réussite.
En matière de sécurité, notre vigilance portera sur la mise en œuvre concrète de la brigade de lutte contre les incivilités.
La difficulté à recruter du personnel pour rejoindre cette unité, principale cause de ce démarrage trop lent, est due de notre point de vue, à une organisation mal calibrée au regard des enjeux auxquels notre ville doit faire face.
Aussi nous continuerons à exiger des effectifs à la hauteur de nos besoins pour répondre à l’aspiration, parfaitement légitime des Nanterriens, de vivre dans un environnement apaisé propre et sécure quel que soit le quartier où ils vivent.
Enfin la réussite de nos enfants n’est pas qu’une incantation, nos engagements ne sont pas factices. Ils passent par un plan d’envergure d’investissement et de réhabilitation des équipements. (9 millions d’€)
La perte potentielle de 500 000 € du fond de soutien ne doit pas nous empêcher de maintenir un fort niveau d’intervention dans les temps périscolaires.
A L’instar de ces dernières années, le périmètre dans lequel nous avons eu à construire ce budget est, comme je le disais précédemment, mouvant et complexe.
Mouvant, car 2018 sera une année de transfert de compétence entre la ville, le territoire et la Métropole. Nous devrons être vigilants à ce que les intérêts de la ville ne soient pas mis à mal dans cette opération.
Mouvant également, car la conférence des territoires annoncée par le président Macron, qui tarde à venir, pourrait modifier les échelons territoriaux, rebattre les compétences et à fortiori remettre en cause l’ajustement des flux financiers sur lequel repose la neutralité financière entre la ville le territoire et la métropole.
Nous espérons qu’il ira jusqu’au bout de la proposition de supprimer les départements au profit des territoires et de la métropole.
Complexe, car notre ville devra faire face à de nouvelles contraintes financières notamment par la hausse des péréquations et une baisse des dotations.
L’incertitude sur l’impact de la réforme fiscale contribue également à complexifier la situation.
Devant un tel contexte, la poursuite d’une gestion rigoureuse et vertueuse s’impose pour cheminer vers 2020 le plus sereinement possible.
A cet effet, notre feuille de route en matière de réformes structurelles pour baisser nos dépenses de fonctionnement nous parait suffisamment étayée.
A contrario, partant du postulat qu’il est impossible d’escompter, à chaque exercice budgétaire, sur un résultat de 6. 4 M€ et sur le généreux produit des cessions immobilières, un véritable effort pour structurer durablement nos recettes doit être désormais entrepris.
Nous le savons tous, seul ce régime strict nous permettra de conserver le cercle vertueux dans lequel nous nous sommes, tous ensemble inscrits, à savoir : Offrir un service public de qualité, maintenir un investissement ambitieux sans augmenter notre fiscalité et sans altérer notre Capacité à nous désendetter.
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A Nanterre nous avions mis en place avec enthousiasme la réforme des rythmes scolaires de 2013 instituant la semaine à 9 demi-journées. Tout le monde s’accordait alors à dire qu’une semaine plus régulière et une matinée supplémentaire étaient bénéfique pour les enfants et mettait la France dans les standards des pays de l’OCDE concernant le nombre de jours d’écoles par an c’est-à-dire 180.
Une première brèche fut ouverte en 2014 par le décret Hamon permettant de concentrer les TAP sur une après-midi. Pour une majorité des communes cela signifiait le vendredi après-midi. A Nanterre appuyé par le comité de pilotage nous avons refusé de saisir cet aménagement.
En juin 2017 le nouveau gouvernement a décidé de remettre en cause le cadre national unique de la semaine de 4 jours et demi, et d’ouvrir la possibilité à une organisation différenciée du temps scolaire selon les communes. Cette décision, qui n’a été précédée d’aucune évaluation nationale de la réforme précédente, a donné lieu à un décret daté du 28 juin 2017, qui permet aux communes de revenir à 8 demi-journées avec une matinée en moins sur proposition conjointe du conseil municipal et de la majorité des conseils d’écoles.
Suite à ce décret 45% des communes sont passés à 4 jours dès septembre 2017 faisant ainsi la une de l’actualité.
A Nanterre nous avions décidé de ne pas nous précipiter, de prendre le temps de la réflexion et de lancer une concertation. Nous avions et nous avons la conviction profonde que l’école ne peut pas être un lieu d’opposition. D’opposition entre ceux qui la mettent en œuvre, ceux qui en bénéficient et la collectivité de proximité avec l’ensemble de son personnel présent dans les écoles.
L’école doit être un lieu où est recherché le consensus entre tous ceux qui la mette en œuvre et où l’intérêt de l’enfant est le dénominateur commun.
C’est pourquoi les instances de concertation sur la réforme précédente ont été réactivées, pour aboutir à la mise en place d’un comité de pilotage partenarial composé des représentants des parents d’élèves en fonction de leur représentativité aux élections d’octobre 2017 : FCPE, APEI, PEEP + des représentants de l’Education nationale (directeurs d’école et inspectrices de l’Education nationale) et des élus municipaux en charge des secteurs les plus directement concernés (DAE, DPSR, Sports, Culture, DRH).
Nous avons décidé dans un 1er un temps de mettre en œuvre un échange collectif avec les parents permettant à chacun de s’emparer du sujet. Une rencontre a été organisée le 18 novembre 2017 en présence de 2 intervenants présentant des points de vue sur les rythmes scolaires. Cette matinée a été également l’occasion de partager un bilan de l’organisation Nanterrienne.
Dans le même temps, dans 40 conseils d’écoles sur 42 a eu lieu un échange sur les rythmes scolaires.
Parallèlement, les personnels municipaux participant à l’accueil des enfants sur les temps scolaires et périscolaires ont été également consultés.
Pendant tous ces moments d’échanges la Municipalité par mon intermédiaire et celles des élus qui m’ont accompagné Zahra, Rosy…. a porté une position claire celle validée par l’équipe municipale :
La ville de Nanterre est favorable à la semaine de 4,5 jours comme tous ceux qui ont travaillés sur la question.
La ville de Nanterre regrette l’absence d’une évaluation de la réforme de 2013
La ville de Nanterre regrette l’abandon d’un cadre règlementaire identique sur l’ensemble du territoire national. En moins de dix ans, nous aurons changé trois fois d’organisation pour une activité qui structure la vie d’une grande partie de la société et des familles.
Tout en exprimant ce point de vue dans ces débats, la ville de Nanterre est consciente qu’une organisation réussie du temps scolaire repose d’abord sur une adhésion de l’ensemble de la communauté éducative, en particulier des parents et des enseignants.
Dans un second temps le comité de pilotage a souhaité en décembre 2018, après cette réflexion collective où chacun aura pu forger son avis, un temps individuel de consultation avec la remise d’un questionnaire papier à tous les parents d’élèves de Nanterre et à l’ensemble des enseignants. Ces 2 questionnaires avaient été élaborés en groupes de travail partenariaux courant novembre.
53% des familles et 65% des enseignants ont pris part à cette consultation ce qui correspond à une forte participation d’après BVA qui l’a réalisé.
81% des enseignants se sont prononcés pour un retour à la semaine de 4 jours. Cette opinion a été partagée par 64% des parents d’élèves.
Comme stipulé par le décret, les 42 conseils d’école de la commune ont été consultés sur l’hypothèse d’un retour à la semaine de 4 jours.
Sur les 42 conseils d’école, 30 se sont prononcés en faveur de cette dérogation soit 71,5%.
Les résultats du vote des parents, largement confirmé par celui des conseils d’école conduit la ville de Nanterre, conformément à ses engagements, à solliciter de l’Education nationale la mise en place, par dérogation, de la semaine de 4 jours.
Ainsi, le scénario proposé par le comité de pilotage s’attache à préserver au maximum les acquis de l’organisation actuelle dans l’intérêt des enfants par exemple :
Une matinée plus importante que l’après-midi.
Ne pas allonger la pause méridienne (1h45) ;
Pérenniser la présence des animateurs sur le temps du midi ;
Ne pas finir le périscolaire après 18h30 ;
Maintenir les documents-cadres autour du temps du midi, du temps du soir et de la mutualisation des locaux.
Et malgré le contexte budgétaire difficile pour les communes le souhait de préserver l’ambition de la ville sur les temps péri et extrascolaires.
Au vu de ces considérations il est demandé la validation de l’organisation du temps scolaire sur les 4 journées du lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h45 à 12h et de 13h45 à 16h30 à la rentrée de septembre 2018.
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Pour y avoir vécu, pour y vivre où pour avoir été interpellés par des habitants, aucun d’entre nous, dans cette assemblée, méconnait la situation du PARC.
Ce qui peu nous différencier, c’est l’interprétation que nous faisons du diagnostic posé depuis longtemps par tous les acteurs, les bailleurs, les pouvoirs publics, les associations, la mairie et les habitants qui y vivent.
Quelle que soit notre vision des choses, en 2014 lors des distributions sur le marché dans le cadre de la campagne des Municipales, nous avons tous perçus cette situation particulière : Une attente forte des habitants, une confiance dans la parole publique qui s’étiole, et surtout une grande souffrance pour nombre d’entre eux. Bref ! Une atmosphère chargée d’inquiétude qui n’était pas aussi palpable sur les autres marchés de la ville.
Les chiffres sont là pour démontrer que les conditions de vie difficile dans ce quartier ne sont ni factices, ni illusoires :
Un taux de chômage qui dépasse 23% soit 13 points de plus que le taux moyen national,
Un taux de pauvreté qui atteint 46% de la population,
Un taux de famille monoparentale qui augmente et qui est le plus élevé de tous les quartiers de Nanterre,
Et un des 2 quartiers classés en REP+ dans les Hauts de Seine, l’autre étant situé sur le territoire de Gennevilliers.
Depuis 15 ans, nous parlons, nous nous engageons et nous promettons …………….
Nous parlons rénovation…….. La rénovation des 3 pôles commerciaux notamment …
Nous parlons de l’amélioration du cadre de vie, de la propreté, de la sécurité….
Conseil de quartier, après conseil de quartier nous nous évertuons à présenter aux habitants des éléments d’amélioration, malheureusement perçus que par nous-même, pendant que, dans le même temps,
les habitants expriment leur sentiment de voir leur condition de vie se dégrader.
Aujourd’hui l’heure est venue de passer aux actes forts, il est temps d’agir et de se lancer de manière déterminée dans une politique de renouvellement urbain pour favoriser la mixité sociale, ingrédient indispensable au mieux vivre ensemble et à la réussite en particulier à l’école.
C’est dans ce sens que nous ne devons pas laisser échapper l’opportunité de favoriser, grâce à l’opération des Groues, la mixité sociale dans le quartier du parc Sud.
Je veux mettre en garde ici ce soir celles et ceux qui manœuvreraient pour faire capoter ce projet et leur dire qu’ils porteraient, en agissant ainsi, une très lourde responsabilité, mais je me refuse de croire à tel scénario !
Nous le savons tous, le temps de l’aménagement est un temps long. Il est donc impératif de maitriser notre communication en matière de calendrier et de cesser toutes annonces qui génèrent de l’incompréhension dès lors qu’elles ne sont pas respectées.
Notamment pour exemple la destruction du 99 et 105 Pablo Picasso initialement prévu en 2017 et qui est annoncée désormais dans une belle plaquette en 2019.
De même il parait évident qu’une opération de cette ampleur ne peut être envisagée, acceptée et comprise que si elle se construit dans la transparence la plus totale avec les habitants et les élus. Il faut sortir de la culture du secret avoir une parole claire, rassurante et surtout réaliste. Il faut s’engager en confiance, sans réserve dans une démarche de co-construction.
Dans le cadre du projet de réhabilitation des tours Nuages nous pouvons regretter toutefois que sous le prétexte d’une approche innovante et expérimentale pour améliorer leurs performances énergétiques, l’on n’est pas eu à cœur de préserver l’identité, l’originalité et l’authenticité de cette œuvre majeure.
Il est dommage que Le bardage métallique uniforme envisagé dénature la spécificité de ces tours.
Comme je le disais tout à l’heure nous sommes dans un temps long et en attendant les habitants continuent à vivre dans un environnement dégradé et voudraient voir leur cadre de vie s’améliorer immédiatement.
Aussi nous devons concentrer tous nos efforts pour y parvenir.
Aucun habitant ne peut tolérer qu’on laisse pas 3 jours, pas 8 jours mais plus de 15 jours s’accumuler un tas d’immondice devant le Carrefour Market ! Et ce malgré, des sollicitations par mails et des photos envoyés.
Aucun habitant ne peut comprendre que des interventions tardent à venir quand le parking des Champs aux Melles se transforme quotidiennement, au vue et au su de tous, en atelier de mécaniques sauvages.
Aucun habitant ne peut accepter la prolifération de rats en discontinue depuis un an pénétrant dans les écoles et dans les habitations.
Aucun habitant ne peut tolérer que l’arrêté du maire concernant la fermeture des commerces sur le linéaire Pablo Picasso à 23 heures ne soit toujours pas respecté.
Tous les habitants doivent pouvoir identifier un interlocuteur au sein de la ville pour faire part de ses difficultés.
Aussi, nous devons à tout prix prendre des mesures fortes :
Renforcer l’équipe quartier et la missionner en priorité sur ces sujets,
Faire des opérations commandos propretés car un quartier nettoyé quotidiennement est un quartier que l’on a envie de respecter.
Faire évoluer l’organisation de nos services leurs donnant la capacité de réagir rapidement,
Enfin et surtout, ce n’est pas faute de l’avoir déjà demandé, il faut une véritable police municipale pour faire respecter les arrêtés et lutter contre ces incivilités.
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C’est un budget d’un montant global de 349 millions d’euros qui vient de nous être présenté. Ce chiffre témoigne, malgré une réduction de ressource de 6 millions d’euros, de l’importance des moyens que nous sommes en mesure de consacrer au fonctionnement et à l’investissement de notre ville.
Avec environ 3400 euros par habitants, nous confirmons notre attachement à améliorer le quotidien des Nanterriens, notre volonté de préserver la qualité de nos services publics mais également notre souci de nous projeter dans l’avenir en investissant massivement.
Lors du débat d’orientation budgétaire nous avions voulu exprimer fortement nos préoccupations. Préoccupations qui se sont d’ailleurs matérialisées par une abstention. Ce dernier mois a été utilisé pour faire converger la majorité Municipale.
Ces échanges ont été constructifs nous sommes satisfaits que l’option du dialogue ait été choisie et non celle de l’entêtement. De la discussion et du débat jaillit toujours la lumière!
Nous avons durant ces discussions été rassurés sur trois points :
Le premier, selon moi, le plus important, malgré nos divergences d’approche de la situation financière, nous partageons la volonté commune de tenir fermement les engagements que nous avons pris ensemble en 2014 devant nos concitoyens.
Le deuxième, les préoccupations des Nanterriens, sources de nos inquiétudes, ne sont pas restées lettre morte.
Le troisième, Ce budget confirme que nous partageons la volonté de flécher d’important moyen en direction des secteurs que nous avons jugé prioritaires, à savoir : Le droit à la réussite de tous les enfants de Nanterre , la rénovation urbaine, sociale et écologique des quartiers les plus populaires et la Sécurité.
S’agissant de la réussite éducative de nos enfants, malgré les économies structurelles consenties ces dernières années, encore plus de 800 000 euros pour 2017, la politique Educative représente 34% du budget de fonctionnement. Cette priorité que représente l’Education doit être ressentie et vécu par l’ensemble de la communauté Educative.
Il s’agit du bien commun, de ce qui fait consensus par de là nos différences sur l’ensemble du territoire de la ville. Aujourd’hui l’engagement est pris que plus aucune économie sera grappillée sur ce secteur nous en sommes satisfaits. Nous resterons bien évidement vigilent pour que cet engagement soit tenu.
En matière de rénovation urbaine les sommes massives inscrites dans cet exercice budgétaire font foi de l’engagement que nous avons pris auprès des Nanterriens qui vivent dans ces quartiers.
S’agissant de la sécurité, la mise en place d’une brigade de lutte contre les incivilités à partir de septembre 2017 nous fait dire que nous cheminons dans le bon sens.
Cependant, sans vouloir préjuger de cette nouvelle organisation, cette proposition ne nous semble pas être en mesure de lutter efficacement contre les incivilités dénoncées par les nanterriens et semble insuffisante pour assurer un maillage territorial satisfaisant.
Notre réponse à ce fléau était plus ambitieuse. Elle consistait en :
la création d’un service de Police Municipale composé de 25 agents d’ici la fin du mandat et 10 tout de suite. De 14 ASVP aux pouvoirs étendus. L’idée étant de faire évoluer 18 agents de tranquillités publiques vers la Police Municipale et de concentrer les 15 agents restant de Tranquillités sur les quartiers politiques de la Ville.
le rattachement de ce service à une structure clairement identifiée et la présence d’un guichet Police Municipal ouvert à la population.
la signature d’un protocole avec la police Nationale à l’instar de ce qui a été pratiqué pour la mise en place du système de vidéo protection.
C’est avec cette proposition que nous irions demain, si besoin, devant les nanterriennes et les nanterriens.
En complément à cette proposition, nous considérons que, pour que les Nanterriens puissent constater une véritable amélioration, un travail rapide doit être fait en direction des bailleurs sociaux. Notamment sur la question d’enlèvement des voitures ventouses problème récurrent qui exaspère à juste raison nos concitoyens.
Par ailleurs il nous parait indispensable, que l’efficacité de cette nouvelle brigade soit évaluée. Pour que cette évaluation soit une véritable aide à la décision, nous demandons :
La mise en place d’indicateurs pertinents au regard des objectifs fixés à cette direction
La définition de critères qualitatifs et quantitatifs
La constitution d’un comité de suivi de cette évaluation
Pour finir sur ce sujet, même si nous sommes loin du compte nous estimons qu’un cap «idéologique» a été franchi et que le recrutement de 7 agents de police municipale à Nanterre constitue une véritable révolution qu’il faut savoir apprécier à sa juste valeur.
Le renforcement des priorités que nous venons d’évoquer, le maintien de services de qualités tout en conservant un endettement modéré, peuvent justifier, à ce moment du mandat, une augmentation de la fiscalité.
Bien que cette augmentation reste modérée puisque elle représentera une augmentation maximale de 22 euros par an pour la taxe d’habitation et de 35 euros par an pour le foncier bâti, elle n’en reste pas moins un effort supplémentaire que nous demandons à nos concitoyens.
Aussi, notre consentement est assorti de plusieurs exigences.
La première est que nous voulons que cette augmentation soit la dernière de ce mandat. Toutefois l’hypothétique victoire du candidat LR et l’application de ses propositions totalement démesurées à savoir diminuer la dépense publique de plus de 100 milliards d’euros pourrait nous contraindre à procéder à un réajustement.
La deuxième est que nous nous engagions inexorablement à adopter de véritable réforme structurelle afin de limiter et de circonscrire l’évolution de nos dépenses. L’objectif étant d’accroitre l’efficacité de nos politiques publiques et d’allouer au mieux les moyens aux services des Nanterriens.
En conclusion, et au regard tout ce qui vient d’être dit, les élus socialistes voteront ce budget mais en ayant l’exigence de poursuivre les efforts structurels engagés d’une part de préserver les efforts pour l’Education et la sécurité d’autre part. Nous sommes convaincus que c’est la seule façon de pouvoir relever les défis qui se présentent à nous.
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