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reportage réalisé par la gazette des communes sur les temps forts éducation

8 septembre 2010 | Education, Vidéo

Le 14 mai 2010 avait lieu à Nanterre un débat dans le Cadre de l’opération « Ensemble pour l’Education » intitulé Enfants, Familles, éducateurs, quelle place pour chacun, avec la participation d’Agnès Van Zanten directrice de recherche au CNRS et Zacharia Ben Amar Maire adjoint socialiste. La Gazette des Communes a réalisé un petit film à ce sujet. Enfants, familles, éducateurs, quelle place pour chacun ?envoyé par Groupe_Territorial. - L'info video en direct.

Intervention à ZY’VA : Du ghetto Urbain au Ghetto scolaire

28 mai 2010 | Education

Je suis heureux d'être parmi vous dans les locaux de ZY'VA à leur invitation dans le cadre de ce débat autour des questions d'école. Comme vous le savez certainement  depuis le début de ce semestre la ville de Nanterre est en plein débat sur les questions éducatives avec l'opération « Nanterre 2010 Ensemble pour l'Education ». Nous avons eu une rencontre sur les relations parents enseignants, un débat sur l'évolution du système scolaire et l'orientation, et un débat sur la maternelle par exemple.

Temps Forts éducation : Enfants, familles éducateurs, quelle place pour chacun ?

14 mai 2010 | Education

Enfants, familles éducateurs, quelle place pour chacun ? Quelle ambition pour le service public de l'éducation ? Intervention lors de la réunion du 14 mai, dans le cadre des temps forts éducation Présentation, au nom du groupe de pilotage, de cinq thématiques repérées. Au cours des débats dans le cadre du processus « Ensemble pour l'Education », ont émergé cinq thématiques qui reviennent régulièrement et qui ont jalonné nos échanges. 1/ Tout d'abord l'idée que la société globalement est en mutation et au cœur de cette mutation l'école est impactée, touchée. C'est à dire que l'école dont on identifie qu'elle évolue, elle n'évolue pas de manière isolée mais bien dans une société qui elle-même est en mutation. Deux axes sont analysés d'abord le consumérisme par rapport à l'école qui se développe et puis le sentiment que les familles peuvent avoir qu'aujourd'hui l'école ne joue plus son rôle d'ascenseur social. 2/ Une autre thématique qui est revenue régulièrement dans nos débats c'est celle des rythmes scolaires. Alors même que la suppression du samedi matin s'est faite sans trop de bruit, il apparait de plus en plus des effets négatifs de cette suppression. Du point de vu des familles une plus grande difficulté à rencontrer les enseignants, une plus grande difficulté à rentrer dans l'école que le samedi matin permettait, les parents constatent aussi une plus grande fatigue de leurs enfants. Du point de vu des enseignants et des directeurs des journées trop longues pour eux même mais surtout pour les enfants et la même analyse d'un éloignement de la relation avec les familles. 3/  Thématique surtout portée par les parents d'élèves et qui découle certainement du point précédant c'est la relation entre les Enseignants et les Parents, les relations de la Communauté Educative. Qui pourrait être résumé par le titre du livre de Dominique Sénore que nous avons reçu à Nanterre dans le cadre de ces temps Forts : « Parents et profs : défiance ou alliance » et comment on passe de la défiance à l'alliance. Il y a vraiment l'idée de la nécessité de travailler à cette confiance. Du coup il a été évoqué à plusieurs reprises la question de la place qui était faite aux parents dans l'école, la difficulté qu'ils peuvent avoir en tant que parents de savoir eux même quelle est leur place, la limite de leur intervention dans l'école jusqu'où ils peuvent aller, des limites difficiles à trouver. De même une place qui n'est pas la même dans le primaire et dans le secondaire avec des marges qui semblent plus faible dans les conseils d'école par exemple que dans un conseil d'administration du second degré. 4/ Une idée forte aussi c'est l'idée que la série de mesures de fond qui s'abat sur l'école aujourd'hui  ne va pas dans la bonne direction et aura des répercussions lourdes sur l'avenir de nos enfants et donc de la société. Avec l'inquiétude que ces effets seront encore plus pénalisant pour les enfants en difficultés. Ici on évoque les RASED, le débat sur la 1ere année de la maternelle, la formation des enseignants, la suppression des postes, la désectorisation dans le secondaire, la gestion du handicap dans l'école avec la loi de 2005… Mais également avec une vraie conscience dans nos débats que pour préserver le service public de l'Education il fallait que celui ci soit aussi en mesure de se transformer par exemple sur la nomination des enseignants dans les zones difficiles, la stabilité des équipes dans les mêmes zones, personne ne se satisfaisant de la situation actuelle. 5/ Enfin beaucoup se sont réjouis, et il faut le dire aussi, de la formidable réussite du travail partenarial entre les acteurs locaux de l'Education Nationale et les acteurs éducatifs du territoire : associations d'accompagnement à la scolarité, centres sociaux, clubs de prévention,  et bien sûr les services de la ville de Nanterre. Ce partenariat local est traditionnel pour le périscolaire. Mais à Nanterre nous l'avons, d'une part, complété avec un partenariat exigent et respectueux des prérogatives de chacun, avec l'ensemble de nos écoles, collèges, lycée, et même université. D'autre part, nous n'avons de cesse de tenter d'articuler scolaire et périscolaire tant il est vrai que l'un ne va pas sans l'autre, si on se place du point de vue des familles, des enfants, et surtout de la réussite éducative pour tous.

Temps forts éducation : 1ère rencontre de l’Agora le 20 mars 2010

20 mars 2010 | Education

Bonjour, Je suis heureux, avec les association de parents d’élèves  de vous retrouver ici ce matin  pour cette rencontre. L’Education fait partie des priorités de l’équipe Municipale. C’est la raison pour laquelle un Temps Fort sur l’Education faisait partie du contrat Municipale de 2008, c’est cette année que nous le réalisons. Afin de l’organiser nous avons  mis en place un comité de pilotage avec des représentants des Parents d’élèves, des enseignants, des professionnels de l’Education et des élus. Parce que évidement à Nanterre nous sommes convaincus que  l’école c’est l’affaire de tout ces acteurs. D’où le slogan qui va nous accompagner pendant  toute cette période : Nanterre 2010, Ensemble pour l’Education. L’objectif c’est quoi ? D’abord un même constat fait  quasiment par tous : Note société est en mutation et au cœur de cette mutation l’école est touchée. Le consumérisme par rapport à l’école qui se développe, la remise en cause de l’Idée de service publique, la perception que les familles ont de l’école  tout cela est en évolution. Mais également le sentiment que les familles peuvent avoir qu’aujourd’hui  l’école ne joue plus son rôle d’ascenseur social. Le tout avec une forte conviction de notre part c’est que la série de mesures de fond qui s’abat sur l’école aujourd’hui aura des répercussions lourdent sur l’avenir de nos enfants et donc de la société. Ces effets sont bien évidement plus pénalisant dans les villes populaires comme Nanterre que de villes plus favorisé. Au regard de tout cela  il nous a semblé important de prendre un temps de dialogue, de discussion, d’échange, sur tous ces sujets. D’énoncer, d’expliciter, de mettre en débat les problématiques qui définissent le fonctionnement du service Public de l’Education aujourd’hui. D’analyser les évolutions historiques qui le caractérisent, les maux qui touchent l’école, mais aussi de montrer, d’illustrer et de questionner les pratiques partenariales qui, à Nanterre, associent tous les acteurs de l’Education. Un grand débat public est organisé le 14 mai 2010 à 18h dans le Hall de la Salle des congrès. Cet événement est précédé de toute une série d’initiative impulsée par le comité de pilotage dont les réunions de l’Agora de ce matin. De l’ensemble de cette réflexion devra émerger une contribution de la Ville de Nanterre aux deuxièmes Assises de l’Education qui, sur le plan national, se dérouleront le 5 juin 2010, en Seine-Saint-Denis. Pour cette 1ere rencontre le comité de pilotage et en particulier les parents d’élèves ont proposés que nous nous arrêtions ce matin sur les relations entre Parents et Enseignants. De la Maternelle au lycée on peut entendre de la part des parents que l’école est de plus en plus refermées sur elle-même et de la par des enseignants que les parents s’impliquent moins ou autrement dans l’école. Et petit à petit une défiance peut s’installer. Comme nous le suggère le titre du livre de notre invité, l’enjeu est de savoir comment on passe de cette supposée Défiance à une Alliance dont je suis personnellement convaincu qu’elle est indispensable pour la réussite de nos enfants. Avec nous donc ce matin Dominique Sénore, docteur en sciences de l’éducation, inspecteur de l’Education Nationale détaché à l’institut national de la recherche pédagogique, auteur de plusieurs ouvrages dont notamment « Parents et profs d’école – de la défiance à l’alliance » Avant de lui laisser la parole je veux saluer la présence de nombreux élus qui marquent encore d’avantage l’importance qu’accordent les élus de cette ville à l’Education.

2010 à Nanterre : Fort ensemble pour l’Education

13 mars 2010 | Education, La politique de la ville

Jamais l’attaque contre le Service Public de l’Education n’aura été si importante, si défavorable aux enfants les plus en échecs scolaires. 13500 suppressions de postes dans l’Education Nationale pour cette rentrée.  Les sujets brûlants ne s’arrêtent pas là : remise en cause de la carte scolaire avec le risque d’un système éducatif à deux vitesses, réforme au rabais de la formation des maîtres, diminution du nombre d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) ne permettant pas l’accueil dans de bonnes conditions de nombreux élèves handicapés. Quant à la diminution des moyens dans les écoles maternelles, elle entraînera une très forte baisse de la scolarisation des enfants de moins de 3 ans. Au regard de cette situation qui se dégrade, j’ai souhaité avec la Municipalité de Nanterre, pendant ce premier semestre de l’année 2010, prendre le temps d’une réflexion partagée et d’un débat ouvert autour des questions éducatives. Il s’agit là d’un domaine essentiel de l’action publique et de l’attention des familles, qui sont aujourd’hui bousculées par de multiples mutations et réformes. Nous souhaitons conduire ces échanges avec l’ensemble des partenaires engagés pour la réussite éducative à Nanterre, au premier rang desquels sont bien sûr positionnés les parents d’élèves, les professionnels et les enfants. Dans ce cadre toute une série d’initiative est proposée et je vous invite à en prendre connaissance via le  lien ci-dessous : http://www.nanterre.fr/Ages/Education/Actualité/Les+rendez+vous+de+l+Education.htm L’Education est l’affaire de TOUS et nécessite la participation de TOUS. Alors à très bientôt !

Intervention au ZY’VA débat

9 janvier 2010 | Education

Ce qui me frappe et d’ailleurs partagé par des parents et les enseignants ces dernières années c’est la régression sans précédant de l’ambition de la réussite pour tous. Je prends 2 exemples, 2 mesures, 2 décisions qui le démontrent : 1/ D’abord le nombre colossale de suppression de postes tous les ans depuis 2006 alors même que les effectifs sont identiques. 50 000 postes en moins depuis 2006 ça représente 6% des effectifs de l’Education National. 50 000 postes en moins c’est moins de RASED, la moitié des RASED ont été supprimés à Nanterre, c’est la suppression totale à Nanterre des postes surnuméraires c'est-à-dire des postes de bibliothèques ou de salle informatique, moins d’AVS (assistant vie scolaire) alors même qu’on fait voter la loi de 2005 sur l’accueil des élèves handicapés on diminue le nombre de personnel susceptible de les aider à s’intégrer dans la classe. Cela est significatif de la vision gouvernementale sur l’école. Les postes en moins se sont aussi moins de filières moins d’options se sont des classes plus chargés… Par exemple à Nanterre

Des économies faites sur le dos de l’école – Nanterre Info octobre 2008

2 octobre 2008 | Presse

Télécharger la page de Nanterre Info d'octobre 2008

Intervention lors d’un parainage républicain à l’école Jacques Decour

4 avril 2008 | Education

Juste quelques mots après Nadine pour partager avec vous l’émotion de nous retrouver pour cette cérémonie de parrainage d’une famille nanterrienne privée de son droit le plus élémentaire, le droit de vivre dignement en famille. Le maire de Nanterre a initié en partenariat avec les associations de soutien (RESF, l’ASTI …) depuis deux ans, ces parrainages de familles et de jeunes en situation administrative irrégulière. 74 familles ont été parrainées. Les 14 juillet 2006, 20 septembre 2007. Devant la préfecture en novembre pour trois d’entres elles après une lettre indigne du préfet aux huit maires de gauche du département qui osaient aider des sans papiers. La solidarité serait devenue délictueuse dans notre pays. Notre collègue Marie-Claude GAREL en décembre dernier a également parrainée une jeune femme congolaise et sa petite fille, déboutées du droit d’asile et expulsées du foyer AFTAM rue de Buzenval où elles étaient hébergées. C’est pourquoi nous nous retrouvons ce soir pour le parrainage de la famille CABRERA-FLORES. Un certain nombre d’entre-elles (un peu plus d’une quarantaine) ont pu trouver une issue positive et peuvent désormais vivre sans crainte de l’expulsion et cela dans un contexte qui s’est encore durci et avec un préfet particulièrement aux ordres. Les parrains et marraines sont des militants associatifs, des parents révoltés par la chasse aux sans papiers, des enseignants, des élus… Tous, nous nous engageons, à aider au mieux et en priorité à la régularisation. Le parrainage est plus qu’un acte symbolique, c’est un moyen supplémentaire d’aider à l’accès aux droits, d’empêcher les situations dramatiques, et d’obtenir régulièrement des régularisations. C’est aussi un acte de citoyenneté et de résistance face à des lois de plus en plus indignes du pays qui se veut celui des droits de l’homme. Aider des sans papiers est aujourd’hui considéré comme un délit mais il est des moments où désobéir à la loi devient un devoir. C’est ce devoir républicain que nous remplissons aujourd’hui, qui nous fait collectivement placer sous notre protection les enfants de parents sans papiers vivant dans notre ville. Le rassemblement de ce soir est le fruit d’une forte mobilisation. La pétition de soutien à madame CABRERA et monsieur FLORES a recueilli plus de 1200 signatures de citoyens Nanterriens. Nous serons les porteurs de votre solidarité exigeante, auprès du préfet pour que cette famille vive en toute sérénité et que leurs enfants Brian, Jonathan, Darwin, Diego aillent à l’école sans crainte. Nanterre plus que jamais, ville solidaire.

A Nanterre, le plan Espoir Banlieue laisse sceptique

8 février 2008 | La politique de la ville, Vidéo

A Nanterre, le plan Espoir Banlieue laisse sceptique - Le Parisien Reportage dans une cité de Nanterre après la révélation des dispositions du plan Espoir Banlieue par Nicolas Sarkozy. Zacharia Ben Amar, le responsable de l'association Authenticité et des mamans sont sceptiques. Mots-clés : nicolas sarkozy cités nanterre authenticité quartiers sensibles plan espoir banlieue zacharia ben amar Video de leparisienvideo

Engagements jeunesses, intervention en conseil municipal du 20 mars 2007

20 mars 2007 | Education

chers collègues, Lors de la réunion du mardi 13 mars sur le point d’étape des engagements jeunesse, Gérard Perrault a souligné qu’environ 4 millions d’euros, tous services confondus, étaient consacrés aux jeunes. On c’est vite aperçu que ce chiffre leur semblait abstrait car pas mise en perspective pas mise en comparaison. Beaucoup nous ont dit également qu’ils n’ont pas constaté d’avancées majeur sur les 30 engagements pris par la Municipalité le 09 décembre dernier. Pourtant il existe bien un domaine ou il nous est possible d’agir rapidement : il s’agit du dispositif « Appels aux Projets » du service jeunesse. Pour notre part, nous, socialistes, afin de donner toute sa force à l’évolution de notre politique jeunesse, il nous semble impératif d’adapter les aides aux projets aux vraies problématiques des jeunes dans la société d’aujourd’hui. Car en réalité ce dispositif ne répond qu’à un seul type de projet, l’aide aux départs en vacances. Si nous considérons qu’il est normal dans une ville de gauche de permettre aux jeunes qui n’ont pas les moyens de partir de les aider à prendre des vacances, il est par contre anormal que ce dispositif ne puisse pas répondre aux autres problématiques cruciales des jeunes. Peut-on accepter, par exemple, qu’un jeune étudiant n’ayant plus de contact avec sa famille pour des raisons de conflits, non boursier du fait des revenus des parents, ne puisse bénéficier de ce programme pour finir ses études ou son plan de formation ? Est-il normal dans le cadre de notre politique jeunesse que la ville n’offre aujourd’hui aucune solution pour ce type de cas ? Il s’agit là d’exemples vécus, et il existe beaucoup d’autre cas de ce type. Pour donner tout son sens à ce dispositif, il faut qu’un euro dépensé soit un euro utile à l’accès à l’autonomie des jeunes. Merci