Archives de septembre, 2015
Dans le cadre de l’acte 3 de la décentralisation rouvert en 2012 par le gouvernement de Jean Marc Ayrault, le projet du Grand Paris a occupé très vite une place prépondérante.
Il faut dire que l’enjeu est colossal, il s’agit de construire une métropole attractive, solidaire et durable prête à s’imposer sur la scène internationale.
Au-delà de donner à la métropole une aura mondiale, ce projet métropolitain a deux raisons fondamentales d’exister :
La première est d’améliorer la vie des franciliens en répondant aux attentes des citoyens en matière de logements de transport et d’emploi,
La deuxième consiste à développer une meilleure solidarité des territoires et réduire les inégalités territoriales en développant une meilleure solidarité.
Rappelons-nous que Les évènements de 2005 dit «les révoltes des banlieues» ont démontré au pays et même au monde que les injustices étaient insupportables pour les populations constamment reléguées de notre région.
Pour répondre à ces ambitieux objectifs, le projet initial de la loi MAPTAM prévoyait de simplifier de manière radicale la gouvernance francilienne. Il s’agissait de créer une métropole intégrée constituée de Paris et sa petite couronne en charge de la stratégie, de l’aménagement et du logement.
Si on pouvait espérer que de telles ambitions dépassent les clivages politiques, le sort réservé à ce projet de loi à toute suite démontré le contraire.
Cette proposition gouvernementale a été rapidement dynamitée par des barons locaux attachés à leur pré carré défendant un modèle de fédération souple d’intercommunalité.
Tous les conservatismes se sont réveillés, pour que rien ne bouge poussant des partis politiques que tout oppose à conclure à des moments des alliances d’opportunité.
Au nom de cette divergence, cette loi a été détricotée, votée, promulguée, puis de nouveau détricotée.
Au final, à coup d’amendements et de débats houleux, ce délicat processus décisionnel alternant compromis et renoncements a abouti à la loi NOTRe du 7 aout 2015 confirmant la création de la Métropole du Grand Paris à minima.
Je dis à minima car à force de vouloir protéger leurs prérogatives, certains élus locaux ont renoncés à corriger profondément les fractures urbaines et économiques du territoire et ont renoncés aussi à alléger ce mille-feuille administratif.
In fine nos parlementaires, se sont accordés sur une métropole qui fonctionnera à partir de territoires dynamiques et structurés.
Ce sont ces territoires qui sont au cœur de notre débat de ce soir.
En donnant notre avis sur la carte territoriale proposée par le Préfet de Région, nous accomplissons notre premier acte politique métropolitain.
Le second consistera en décembre à élire 15 conseillers territoriaux dont 2 conseillers métropolitain. Ces derniers représenteront notre ville et les nanterriens, ils porteront la lourde responsabilité de défendre les intérêts de la ville et de ses habitants.
Il s’agit d’une nouvelle période qui s’ouvre à nous, pour la métropole, pour Nanterre et les nanterriens.
Nanterre a toujours su prendre les bons tournants, être une ville moderne à l’avant-garde, une ville du 21eme siècle. Même si certain jouent sur les peurs, je n’ai pas d’inquiétude pour son avenir et sa capacité à relever les défis du futur.
Sur la question du territoire, la proposition du préfet qui vient de nous être présentée comporte des avantages notamment en matière de proximité, elle est aussi conforme aux 5 critères retenus par l’Etat. Toutefois les élus socialistes resteront cohérents avec l’option construite avec le reste de la majorité d’un territoire à 15 pour les raisons évoquées dans la délibération.
Par conséquent, nous voterons contre la proposition du préfet et voterons pour la proposition du territoire à 15.
Zacharia BEN AMAR
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1 septembre 2015 | Education
Voilà 3 ans que le gouvernement socialiste s’échine à «réparer» notre système éducatif des dégâts opérés par la politique désastreuse conduite durant 10 ans par les gouvernements de droite. Suppression de postes, arrêt brutal de la formation des enseignants, diminution des budgets….. Ils ont tout mis à mal, il nous faut donc tout reconstruire pour redonner à notre école de la République la place qu’elle mérite et qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
En effet au fil des comparaisons internationales, notre système éducatif n’a cessé de se détériorer ces dernières années. Notre école publique est perçue comme vouée à sélectionner une élite. Le niveau moyen des élèves se dégrade, en particulier depuis 10 ans, avec un échec scolaire touchant près d’un enfant sur cinq.
Il n’en faut pas plus pour que l’obsession de la réussite scolaire traverse toutes les familles. Elles ont intégré le paramètre que sans diplôme le spectre du chômage, voire de la marginalisation, se profile.
C’est pour cela que, dans le cadre de la refondation de l’école, le gouvernement agit, réforme pour construire une école plus juste permettant à chaque élève de réussir, luttant contre les inégalités sociales et territoriales. Le chemin à accomplir est long et jalonné d’embuches que seule une opiniâtreté sans précédent permettra de franchir.
- A Nanterre l’investissement de la Nation pour la réussite des enfants est massif. D’abord avec la mise en place et la pérennisation de 2 dispositifs majeurs :
Plus de maitres que de classes : Ce dispositif repose sur l'affectation dans une école d'un maître supplémentaire. 10 écoles de Nanterre bénéficient de ce dispositif.
Scolarisation des enfants de moins de trois ans à l'école maternelle: 11 écoles de Nanterre bénéficient de ce dispositif et donc d’un enseignant spécialement formé à l’accueil des tous petits faisant de Nanterre la ville la plus pourvue du département.
Mais aussi grâce aux enseignants formés et fortement investis pour les enfants de Nanterre. Nous tenons ici à les en remercier.
Le quartier du Parc fera l’objet d’une attention toute particulière avec le classement en REP « + » (Réseau d’Education Prioritaire renforcé), c’est-à-dire plus de moyens pour les équipes enseignantes et donc pour les enfants.
La municipalité de Nanterre prend elle aussi toute sa place pour accompagner les enfants et les jeunes vers la réussite car nous mesurons l’importance du défi à relever. Quelques exemples :
L’école des Paquerettes au Petit Nanterre sera complètement reconstruite, plus adaptée aux exigences du 21ème siècle. Une nouvelle école de 14 classes sera construite sur le quartier Université.
Le temps périscolaire ne sera pas laissé pour compte. Après avoir, ces derniers mois, rénové complètement la Maison de l’enfance dans le quartier du Petit Nanterre, nous lancerons dès la rentrée une étude pour la construction de 2 nouveaux centres de loisirs à l’école Joliot Curie et au Mont Valérien (Riou). Nanterre n’avait pas construit de centre de loisirs depuis plus de 20 ans (dernier l’Etang). Il s’agit là d’un signe fort.
De même les parcours « après l’école » sont renforcés.
Pour faciliter la vie des parents, de nouvelles modalités d’inscription au dispositif «après l’école» sont élaborées en lien avec les parents et les professionnels. Le système d’information SMS à destination des familles sera complètement opérationnel dès cette rentrée. Enfin les équipes d’animations, que nous félicitons pour leurs professionnalismes, sont complètement mobilisées.
Comme vous le constaterez, en cette rentrée 2015, l’avenir de nos enfants est une priorité et la détermination du gouvernement comme celle de l’équipe municipale sur cette question seront au rendez-vous!
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