Archives de février, 2014
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La loi sur la modernisation de l’action publique et l’affirmation des
[caption id="attachment_797" align="alignright" width="208"] Echange avec Jean Paul Huchon président de la Région Ile de France[/caption]
métropoles constituera l’axe majeur de l’acte 3 de la décentralisation.
Démarrée il y a déjà 30 ans par la loi Defferre, la décentralisation reste un des plus grands combats de la gauche. On ne peut pas le nier, cette volonté de moderniser et démocratiser le pays est à l’origine des plus grandes mutations en matière d’équipement de transport, d’éducation, de vie culturelle.
Après avoir fait l'objet de contestation et d'une farouche opposition de des parlementaires UMP et Communistes, cette loi a été votée par le parlement le 19 décembre dernier, puis validée en janvier par le Conseil Constitutionnel donnant naissance à la Métropole du Grand Paris .
Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre unique remplacera le 1er janvier 2016 l’ensemble des intercommunalités des départements des hauts de Seine de la Seine Saint Denis et du Val de Marne.
Cette configuration permettra une plus grande cohérence dans les politiques publiques, tout particulièrement en matière de logement et renforcera la solidarité financière indispensable par un système de péréquation plus juste sur le territoire de Paris et de sa première couronne, pendant que la Région conservera toute sa légitimité sur les transports, le développement économique et la formation des jeunes.
Faut il désormais aller plus ? C'est en tout le cas l'avis de Plusieurs députés socialistes, dont Alexis Bachelay, qui propose de supprimer les quatre départements de Paris et sa petite couronne (75,92, 93, 94) considérant qu'ils n'auront plus de raison d'être" dans le futur "Grand Paris".
Et d’autre comme Patrick Devedjian président du conseil général des Hauts-de-Seine propose de conforter le coffre fort du département le plus riche de France en se rapprochant des Yvelines. Loin de chercher l’intérêt collectif il s’agit là de défendre les avantages des plus privilégiés !!
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4 février 2014 | Divers
Lors du dernier conseil syndical, le président du SEPG a annoncé un projet de refonte du conseil syndical. Ce projet de refonte mené sans aucune concertation ou débat préalable consiste à attribuer 2 sièges par commune membre du SEPG quelques soit sa population.
Cette manœuvre à deux mois des élections municipales et donc du renouvellement du comité syndical est inadmissible et antidémocratique.
Aujourd'hui le calcul du nombre de délégués au SEPG est basé sur la consommation d'eau de chaque commune (habitants et entreprises), et la droite, aux responsabilités dans 6 villes sur les 10, y possède une courte majorité.
En nombre d'habitants*, les 4 villes dirigées actuellement par un maire de gauche (Nanterre, Colombes, Asnières, Gennevilliers) totalisent 50,15 % de la population, mais le projet de modification des statuts ne leur accorderait que 8 délégués sur 20...
Comment expliquer la précipitation avec laquelle cette modification de statuts est annoncée ? Est-ce par crainte que le vote du 29 mai 2013 - qui avait tranché en faveur de la reconduction d'une délégation de service public au privé par 13 voix, contre 11 pour un passage en régie publique - soit annulé au tribunal administratif, et pour s'assurer d'une majorité plus confortable en cas de nouveau vote ? (la procédure d'appel d'offre est en cours pour le renouvellement du contrat de délégation de service public qui arrivera à échéance le 30 juin 2015)
Ou bien les délégués UMP du SEPG craignent-ils que l’alternance dans des villes membres du syndicat leur enlève leur actuelle majorité ?
Depuis le début de ce mandat, les élus socialistes au SEPG rappellent que l'eau est un bien précieux, indispensable à la vie. De ce fait, la gestion du traitement et de la distribution de l'eau potable doit être contrôlée étroitement par des élus conscients de cette responsabilité, et avec l'appui de services techniques qualifiés. Nous avons défendu avec ténacité ces idées, face à l'inertie et au laxisme de la droite locale majoritaire.
La naïveté et le laxisme de la majorité actuelle au SEPG laissent au délégataire privé beaucoup trop de liberté.
L’enquête de l'UFC-Que Choisir sur le prix de l'eau (magazine paru en novembre 2013) prouve que nous avons une des eaux les plus chères de France (voir document joint).
Nous élus socialistes, membres du SEPG ou candidats aux élections municipales refusons cette manipulation des statuts et exigeons une représentation démocratique de nos villes au sein du SEPG.
Nous appelons à nouveau, à une réelle réflexion sur la gestion de l’eau au sein du SEPG et à un plus strict contrôle du délégataire actuel.
A propos du SEPG : Le SEPG regroupe 10 villes des Hauts-de-Seine (Villeneuve-la-Garenne, Gennevilliers, Asnières-sur-Seine, Colombes, Bois-Colombes, Suresnes, Nanterre, Rueil-Malmaison, Courbevoie et La Garenne-Colombes) pour un total de 598 000 habitants*. Le contrat de délégation de service public (DSP) du SEPG, actuellement détenu par "Eaux et Force", filiale de Suez Environnement / Lyonnaise des Eaux. Ce contrat est considéré comme de 3ème plus important de France dans le domaine de l'eau.
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