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Communiqué de presse des élus socialistes de Nanterre
Objet : A Nanterre, l’Education ne doit pas être une variable d’ajustement.
Après avoir demandé à plusieurs reprises une plus grande transparence dans le cadre de la préparation budgétaire et plus particulièrement en matière de dépenses en personnel,
Après avoir pris acte que des décisions en matière de suppression de postes d’Agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) ont été communiquées en direction des établissements scolaires sans concertation avec l’Adjoint au Maire charge de l’enseignement Zacharia BEN AMAR notamment et plus globalement l’exécutif de cette ville,
Les élus socialistes ont pris la décision, in fine, de s’abstenir sur le vote du budget, il s’agit pour eux de :
dénoncer des méthodes de travail inacceptables au sein de la majorité, qui sont totalement exemptes de concertation et de réflexion collective et qui conduisent à la politique du fait accompli,
manifester leurs désaccords sur le fond et sur la forme concernant la suppression et la nouvelle répartition des ATSEM dans les écoles maternelles de la ville.
dénoncer le double discours du maire. En effet, il n’est pas concevable d’énoncer l’éducation comme une priorité et de supprimer, dés la rentrée 2013, 14 postes dans ce secteur. A l’instar du gouvernement les élus socialistes considèrent que l’éducation et l’avenir de nos enfants doivent rester concrètement une priorité absolue
En bref, il est difficile pour les élus socialistes d’ignorer la politique de rigueur que réclame la situation économiques de notre pays.
Ils sont prêts à assumer les réductions de ressources inhérentes aux fonds de la péréquation et à la diminution des contributions de l’état. Mais ils s’opposent à cette manière de travailler au coup par coup, et à l’absence partagée de réflexion et de prospective en matière d’économie.
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Une soixantaine d’enseignants, parents d'élèves, syndicalistes ou militants associatifs ont participé samedi 23 février à l’atelier-débats organisé par le parti socialiste de Nanterre sur le projet de loi de refondation de l’école et, plus particulièrement, sur la réforme des rythmes scolaires.
Après une brève présentation du projet de loi par Zacharia BEN AMAR secrétaire fédéral à l’Education pour le PS92, de très nombreuses personnes ont pris la parole.
Si tous les intervenants s’accordent à souligner l’absolue nécessité de refonder l’école, tout spécialement le premier cycle, la grande majorité a estimé que le projet actuel n’allait pas assez loin, tout en s’inquiétant des conditions de mise en œuvre notamment du retour à la semaine de 4 jours et demi, même si tous les participants en approuvaient le principe.
Les inquiétudes portaient également sur la nature des directives nationales qui laissent trop de responsabilités et de marge de manœuvre aux collectivités locales, risquant d’aggraver ainsi les inégalités entre communes riches et communes plus démunies.
Zacharia Ben Amar, aussi maire adjoint socialiste à l’Education de Nanterre, a souligné qu’il n’était pas possible en une seule année de réparer les dégâts causés par les politiques suivies ces dix dernières années. L’augmentation significative des effectifs et la relance de la formation initiale et continue des enseignants constituent cependant des mesures très importantes qui permettront de franchir une première étape.
Il a rappelé que l’objectif principal du projet de refondation portait sur la nécessaire synergie entre enseignements scolaires et activités périscolaires. C’est la raison pour laquelle la réussite de ce projet passe par une mobilisation des collectivités locales qui doivent de ce fait bénéficier d’une possibilité d’adaptation et d’arbitrage. Le débat a ensuite porté sur la réforme des rythmes scolaires dont la mise en œuvre semble concentrer l’essentiel des inquiétudes tant des parents que des enseignants.Le gouvernement et les élus socialistes sont conscients des difficultés que peut soulever le retour à la semaine de 4 jours et demi, qui, pour être réussi, ne peut se limiter à un simple retour à la situation qui prévalait il y a 5 ans. C’est pourquoi, la commune de Nanterre, comme les autres communes du département, a choisi de n’appliquer la réforme qu’à partir de la rentrée 2014. Cela laissera le temps de poursuivre la concertation avec parents, enseignants, animateurs afin de donner des réponses satisfaisantes aux questions qui se posent.
- A quelle heure commencer le matin et terminer le soir ?
- Faut-il allonger la pause méridienne ou terminer plus tôt dans l’après-midi en
concentrant les activités parascolaires à l’issue du temps scolaire ?
- Faut-il choisir le mercredi matin ou plutôt le samedi matin pour la demi-journée supplémentaire ?
- Comment assurer une meilleure liaison entre le travail des enseignants et celui des animateurs ?
- Comment conforter le budget communal consacré à l’Education dans un contexte de rareté budgétaire ?
Les représentants du Parti socialiste de Nanterre se sont engagés à poursuivre dans les prochaines semaines un travail de concertation avec tous les acteurs concernés (enseignants, parents, animateurs, ATSEM , associations éducatives et culturelles …).
Un nouvel atelier-débat sera donc organisé le samedi 6 avril 2013.
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